dimanche 30 décembre 2007
Le Pakistan et nous
Je n'ai pas d'opinions claires sur la vie et l'oeuvre de cette femme, mais j'ai spontanément été attristé par sa mort. Il est rare que je me tourne vers ma douce après avoir entendu une nouvelle aux infos et lui dire: «Tu as entendu? Il s'est passé tel affaire à tel endroit!» C'est pourtant ce que j'ai fait cette fois-là. Le cynisme ne m'a pas encore complètement insensibilisé.
Par contre, toute la suite a de quoi rendre la personne la plus naïve en blasé fini.
Donc aux premières heures de l'assassinat de Bhutto, on racontait que le kamikaze l'avait d'abord abattu d'une balle avant de se faire sauter. Puis, le lendemain, le ministre de l'Intérieur pakistanais a brandi Al-Qaïda comme commanditaire de l'assassinat, devenu acte terroriste. Et qu'il n'y avait jamais eu un coup de feu de tiré.
Je répète que je n'ai aucune opinion sur Bhutto. A-t-elle aidé ou pas son pays lors de son passage au pouvoir? Je ne saurais dire. J'aurais besoin de vos lumières. J'accepte et j'accueille même tout éclairage supplémentaire.
Une fois de plus par contre, je constate qu'Al-Qaïda vient à la rescousse d'un gouvernement qui a soit a) organisé lui-même l'attentat b) est trop embêté pour savoir ce qui s'est passé.
Ce soir, c'est autre chose. Le fils de 19 ans de l'ancienne première ministre annonce qu'il prend la relève de sa mère à la tête du Parti du peuple pakistanais (PPP) comme sa mère l'avait fait avant lui à la mort de son père. Autre pays, autres moeurs... On parle du parti qui dit incarner l'espoir démocratique du Pakistan? Curieux, lorsque la direction revient de droit aux héritiers des défunts. Peut-être que je ne fais seulement qu'une overdose de cynisme.
C'est beaucoup plus simple qu'une course à la direction du PQ (ou des libéraux fédéraux) par contre.
mercredi 26 décembre 2007
La magie s'est envolée
Chère dame d'un âge incertain,
J'ai perdu le peu d'esprit des Fêtes que j'avais lorsque je vous ai vu à un feu de circulation vous péter un bouton (ou plusieurs) en vous regardant dans le miroir de votre pare-soleil.
Le fait que vous conduisiez avec un caniche de type poodle blanc très cassé sur les genoux n'a rien fait pour me rassurer sur votre capacité de conduire.
dimanche 23 décembre 2007
Merci
Je ne tomberai pas dans la connerie commanditée, mais je me permets néanmoins de prendre le temps pour une chose: Vous dire merci!
Vous êtes quelques braves à venir s'échouer ici de temps en temps et à ne pas vous décourager d'y lire mes platitudes. Parfois, j'arrive à dire de quoi d'intéressant, mais souvent, non.
Merci pour vos visites. On verra ce que l'après-temps des Fêtes nous réservera.
vendredi 21 décembre 2007
Poke, poke, poke
Tous mes amis Facebook connaissent désormais ma date d'anniversaire. Ça m'amène quelques mots sympathiques de la part de personnes peu susceptibles d'avoir pensé à moi. La chose curieuse, c'est que l'on se manifeste en me pokant. C'est le nouveau souhait de bonne fête, version 2007. Poke, poke, poke.
Un bonne fête par courriel, c'est cool. Par téléphone, c'est bien. En personne, c'est chaleureux. Un poke: hmmm c'est ordinaire, vous ne trouvez pas?
Je ne dis pas ça pour susciter la pitié. Juste une réflexion comme ça.
Je vous laisse avec les paroles d'une toune des Smiths. Elle m'a toujours fait rigoler.
I've come to wish you an unhappy birthday
I've come to wish you an unhappy birthday
'Cause you're evil
And you lie
And if you should die
I may feel slightly sad
(But I won't cry)
Loved and lost
And some may say
When usually it's Nothing
Surely you're happy
It should be this way ?
I said "No"
And then I shot myself
So, drink, drink, drink
And be ill tonight
mercredi 19 décembre 2007
Et si on avait besoin d'une cinquième saison?
Les pneus d'hiver seront désormais obligatoires sur nos routes.
Cogéco place TQS sous la loi des arrangements avec les créanciers.
lundi 17 décembre 2007
Pensée du jour
Il vaut mieux être pris dans la poudrerie que dans une poudrière.
mercredi 12 décembre 2007
Et ne nous soumets plus à la tentation...
Mon coeur de gamin est triste, mais j'ai la raison triomphante.
jeudi 29 novembre 2007
Marcia danse un peu moins bien
vendredi 23 novembre 2007
Neige
Un peu comme si j'avais vu de la neige accumulée la veille ou l'avant-veille. Je suis blasé.
En même temps, il y a bien peu de choses qui approche la beauté des branches qui ploient sous la neige, avouons-le. C'était très joli à regarder. Mais surprenant? Non.
jeudi 22 novembre 2007
Thriller
Thriller à la sauce carcérale:
Thriller à la mode LÉGO:
Et mon préféré, Thriller à la Bollywood:
mardi 20 novembre 2007
Victime de son personnage
Interviewé par Christiane Charette, il a l'enthousiasme du gars qui passe chez le dentiste ou chez le garagiste. Et je le comprends.
Plume a sorti au moins cinq disques depuis 1988, année où il a pris un tournant beaucoup plus poétique, doux et avec beaucoup moins de chansons de "gang de ciboires", mais une essence poétique réelle.
Donc, on fait jouer Les patineuses, qui est une reprise d'un disque de 1992 (ou 1993), mais Mme Charette, toujours à l'affût et très connaisseuse ne le sait même pas, malgré que ce soit la chanson la plus jouée à la radio de Radio-Canada depuis plus de 15 ans.
L'anecdote est à la hauteur de la méconnaissance que l'on a du personnage.
Dommage, une belle occasion ratée. Plume est un personnage difficile à interviewer, mais c'est dommage de le voir être regardé de haut, comme s'il n'était qu'un vulgaire crétin qui ne sait que roter et vomir sur une scène. Alors qu'il est tout à fait le contraire. Un poète qui est franchement notre reflet.
lundi 19 novembre 2007
Chrétien (bis)
«Avec les preuves sur les armes de destruction massive des Américains, j'aurais pas réussi à convaincre le juge de la cour municipale de Shawinigan.»
Parlons baseball
«On se voyait. On se disait qu'on n'était d'accord ou pas d'accord sur le sujet du jour, puis on parlait baseball.»
jeudi 15 novembre 2007
Beaujolais nouveau
J'avais oublié que c'était jour de vin nouveau. Je vais donc au comptoir, pourquoi pas. Les trois vins goûtés presqu'imbuvables. Je ne comprends rien à cette folie des vins nouveaux qui ne goûtent pratiquement rien, sinon le jus de raisin.
N'empêche, pour la deuxième fois de ma vie (et la première dans ce siècle), je suis reparti avec une bouteille. Histoire de me sentir membre du troupeau. Je ne suis même pas sûr d'être parti avec une bouteille du moins pire.
Monsieur présentoir avait fait son travail (non sans ajouter que mon meilleur choix étaient mes deux London Pride).
Ti-poil story
À quelle heure entendrons-nous pour la première fois aujourd'hui, à la radio ou dans un bulletin d'information télévisée, qu'il y a 31 ans aujourd'hui, le PQ prenait le pouvoir? (contre toute attente... à la surprise générale... et bla, bla, bla et bla, bla, bla)
La monnaie qui fait tching tching
– ... Pas juste du petit change-là, mais, tsé des une pis des deux piastres. D'la monnaie qui fait tching, tching.
mercredi 14 novembre 2007
Mes blues passent pu dans' porte
Sortie en règle ce matin dans les pages de La Presse de la chroniqueuse sacoche de la revue Chatelaine pour défendre son mari Richard Martineau, au coeur d'une tourmente entre Dieudonné, Louise Cousineau et les gens qui n'ont pas aimé sa prestation à l'émission de Luck Mervill.
La lettre va comme suit:
Réplique
Nicolas sera un franc-tireur
Madame Louise Cousineau,Alors, comme ça, mon mari, Richard Martineau, n'est pas votre "humain préféré". C'est votre droit. Mais quand vos inimitiés personnelles teintent votre jugement professionnel, là il y a problème.
Dans La Presse de samedi dernier, vous vous en être prise de façon vicieuse à notre couple affirmant que nous nous étions ridiculisés devant Dieudonné à l'émission Le 3950.
J'affirme bien au contraire que nous nous sommes tenus debout devant un être odieux qui copine avec Le Pen, qui prendrait une tasse de café avec Hitler "pour faire jasette" et qui glorifie l'Iran et Cuba (deux grandes démocraties, comme chacun le sait).
Que vous ne soyez pas d'accord avec nos opinions, ou avec nos façons de l'exprimer, c'est, encore une fois, votre droit. Mais que vous vous en preniez à mon enfant à naître en l'impliquant dans votre vengeance personnelle envers mon mari, c'est une attaque grossière et inacceptable dans un journal "familial" comme La Presse.
Vous terminez votre chronique fielleuse en disant à propos de mon fils qui naîtra en mars: "Espèrons qu'il ressemblera à sa mère". Mais quelle mouche vous a donc piquée pour que vous vous livriez ainsi à des attaques en bas de la ceinture?
Moi, au contraire, j'espère que mon fils ressemblera comme deux gouttes d'eau à son père: un p'tit gars de Verdun qui a choisi de se battre avec ses idées plutôt qu'avec ses poings.
J'espère que mon fils héritera de son père une immense confiance en lui, un désir sincère de défier les idées reçues, une volonté de brasser la cage et surtout le courage de "bien faire et laisser braire".
Pour tout vous dire, j'espère que Nicolas Martineau sera un franc-tireur.
SOPHIE DUROCHER
Mme Durocher est animatrice et auteure.
Chère Sophie,
N'allez surtout pas m'accuser de m'en prendre à votre enfant à naître: si j'étais une fée comme dans les contes, je lui donnerais toutes les grâces. Je lui souhaite d'être aussi beau que vous, ce qui n'a rien d'une menace. Les idées de votre mari Richard m'indiffèrent, mais ses jugements sur tout, et souvent à l'emporte-pièce, m'horripilent. J'espère que votre grossesse se poursuivra dans le bonheur ainsi que votre union.
- Louise Cousineau
Deux choses:
1) En tant que «petit gars de Verdun» moi-même, permettez-moi de lui dire de garder ses réflexions méprisantes pour elle. Verdun n'a jamais été le Bronx. On n'avait peut-être pas le même confort que dans d'autres quartiers, mais cette ville désormais arrondissement de Montréal n'est pas une fabrique de déficients mentaux et de motards.
2) Il y a un blogue lancé récemment qui parodie cet intellectuel du Sud-Ouest. Malgré tous ces efforts je crois que jamais l'auteur de ce blogue n'aurait pu écrire ces mêmes bêtises. Parfois l'original dépasse la parodie peut-on d'ailleurs lire sur ce site.
Ensuite, toujours dans l'entourage de R.M., son ami, coanimateur et blogueur populaire en a eu marre de certains commentaires laissés dans ces messages. Monsieur a donc pété une coche flamboyante hier en répondant à son interlocuteur. Vous pourrez le trouvez dans son message concernant U2.
Mais voici le commentaire du blogueur ulcéré:
Je comprends que le blogueur a le droit à ses réactions épidermiques. Il doit recevoir des tonnes de courriels et de commentaires haineux sinon juste stupides. Cela dit, retournez votre clavier sept fois dans votre bouche avant de l'utiliser.
Nos faiseux d'opinions spontanées seraient-ils dûs pour des vacances ?
Question inutile
Pourquoi Bernard Voyer se trouvait-il parmi les invités VIP du vol inaugural Montréal-Paris de l'Airbus A380?
Que faisait ce fameux explorateur (qui nous téléphone-satellite du sommet de l'Everest lors de ses ascensions en solitaire accompagné de ses 38 sherpas) à bord de cet avion?
Enfin bref... j'ai peut-être trop de temps libre pour me poser ces questions.
mardi 13 novembre 2007
Liste d'attente, vous dites?
– Votre fille est née le 30 avril 2006?
– Oui.
– L'inscription sur la liste date du 28 mars 2006. Voulez-vous rester inscrit?
– Pourquoi pas, on s'amuse ferme, non?
– Ouain.
– ...
– Alors voilà, nous n'avons rien pour vous. Peut-être en septembre prochain. Vous savez nos listes d'attente sont bondés.
– Ah! J'avais pas remarqué. Merci de votre appel!
mardi 30 octobre 2007
Intégration ou intégrisme?
« Nous sommes des infidèles. Désormais on peut se faire tuer dans la rue à cause de l'intégrisme. »
Humm... Je paie cette commission avec mes taxes?
Soir de scotch
Au cours des deux dernières semaines, j'avais fini par y croire. Nous y étions presque.
C'est bien l'une des deux seules fois que je suis sorti d'un bureau de vote avec le sentiment d'avoir fait mon devoir. L'autre fois, j'avais annulé mon vote...
Il neigeait vaguement au sortir du bureau de scrutin, situé dans l'école du coin de ma rue. C'était fabuleux. La Ville avait un look surréaliste. J'habitais un quartier à forte concentration souverainiste, le Centre-Sud de Montréal. Tout le monde faisait la file paisiblement pour aller voter, chacun avec un petit sourire béat au visage. Chacun avec le même sentiment d'aller inscrire sur un bout de papier le rêve qu'eux ou leurs parents avaient eu pour leur pays.
Même si nous étions sûrs de ne pas gagner, nous y croyions. La visite de toutes ces bonnes pommes Canadian, bonnes pommes peut-être mais déconnectées, m'avaient survoltés. Surtout que cela était payé par des entreprises au mépris de nos lois électorales et référendaires.
Je leur avais fait tant de «finger» en route vers le travail... Pauvres personnes... ils ne devaient rien y comprendre... pourtant je recommencerais si le même événement se reproduisait.
Parizeau avait en partie raison pour le début de sa déclaration. L'argent a remporté la bataille. Il n'y en aura sans doute jamais d'autres batailles.
Quant au reste de la déclaration, le Québec est encore assis dans le carré de sable à se gratter le bobo. Coïncidence ou pas, l'un des infirmiers mandatés pour désinfecter la plaie est le frère de l'ancien leader du Oui.
Parenthèse mis à part, j'écris que le résultat m'avait déçu. Je suis encore sous le coup de la déception.
La «prochaine fois» n'aura probablement jamais lieu.
Quel gâchis.
Pièce d'Anthology
À moins que ce ne soit l'inverse...
(Je suis en train d'écouter le documentaire Anthology, le documentaire sur les Beatles, quatre ou cinq ans après tout le monde, désolé pour ce commentaire niais.)
vendredi 26 octobre 2007
Nouveau produit financier
Un produit qui rendra accessibles à toutes les bourses les joies de la chirurgie plastique. Tous les adorateurs du genre pourront alors aspirer à une participation à Occupation double ou à Loft Story.
J'ai nommé le REEM ou Régime enregistré d'épargne mammaire.
Question sans réponse
jeudi 25 octobre 2007
Une pensée pour Josué
Mes excuses, cela aurait pu être si tragique.
Mise en contexte, un autobus scolaire du Saguenay a reçu un tir de la part d'un chasseur maladroit alors qu'il roulait sur une route boisé. Une vitre a volé en éclat. Par chance, la place était libre. Le chauffeur d'autobus, Jean-Yves Bergeron, raconte à La Presse Canadienne que cette place est normalement occupé par le même petit garçon.
Voici donc sa phrase dite sans malice, mais qui peut faire rire les cyniques à l'esprit mal tourné.
«Il n’y a pas eu d’enfant blessé mais si le petit Josué avait été assis devant la fenêtre... C’est un petit de première année qui est toujours assis à cet endroit et regarde dehors. S’il avait été là, il aurait reçu le plomb en pleine face.»
En effet, monsieur Bergeron.
mercredi 24 octobre 2007
Terre de nos aïeux
L'appartement est un lieu plein de vie et de joie.
Le lopin de terre est enrichi de mes ancêtres.
Cinq générations.
jeudi 4 octobre 2007
lundi 17 septembre 2007
Fortitude
Fortitude.
En fait, tellement peu utilisé que Le Robert ne le compte pas. (Les votes libéraux aussi, comptent peu ce soir.)
Fortitude donc. n.m. (2007: politique)
État des électeurs qui s'abstiennent de voter libéral, mais qui pensent que, la prochaine fois, ils vont voter libéral.
Comme dans la phrase suivante: «Et lorsque l'on va gagner les prochaines élections générales, nous pourrons avoir le regard tourné vers cette soirée du 17 septembre dans Outremont et nous dire que c'est grâce à la fortitude des électeurs d'Outremont que l'on a forgé notre victoire.»
Stéphane Dion (et Jocelyn Coulon) avait le «L» de «loser» d'étampé dans le front.
Mulcair élu
Pour ce que je connais de lui, c'est un bulldog, un batailleur de terrain. Auréolé de son titre de martyr d'Orford, il partait avec un bel avantage.
Ça va sentir le roussi pour Stéphane Dion.
Les conservateurs scorent bien partout. Attendez-vous à les voir se faire battre au premier vote de confiance venu.
La soirée du hockey
Ce soir les Penguins de Pittsburgh visitent les Bulldogs d'Hamilton.
(Sur l'autre chaîne, les rouges de Dion reçoivent les oranges de Layton.)
dimanche 16 septembre 2007
Nelly, Nelly, Nelly
C'est Isabelle Fortier qui l'a dit à la grand messe du dimanche soir tantôt.
Ah! Cette Isabelle qui n'a plus de naturel que son cerveau bien malheureux de n'avoir que trois neurones pour s'amuser.
Miss l'écrivaine qui a tout vu et qui verra tout.
Faudra bien que je lise quelque chose d'elle. Juste pour que je puisse valider ma thèse sur elle.
C'est surfait. Voilà!
Pour le reste, eh bien la réputation du Platôôô vient de s'enorgueillir d'un ixième mythe complètement ri-di-cu-le.
Dancing With the Moonlit Knight
jeudi 13 septembre 2007
Avis de recherche
Quelqu'un a mis sur pied un site Web pour retracer la disparue de l'été.
J'aimerais cela faire partie des moutons qui applaudissent, mais je ne comprends pas pourquoi la personne en question a inséré un lien de AdSense Google.
Assurément que ce site va générer des milliers de clics. Au-delà de toutes les espérances, même!
Et ces pubs Google, ils nous disent quoi? Ils nous vendent des Mazda Miata, des caméras de surveillance et du maquillage...
Après ça, on se demande pourquoi je suis désabusé. Y a quelqu'un qui joue aux héros, mais qui en profite pour faire une piastre avec.
mercredi 29 août 2007
Ah ben colisse!
La chanson sur la disparition de C. P. est déjà connue partout... Elle est en page 54 du Journal de Montréal d'aujourd'hui.
J'en ai marre des médias. J'en ai marre de la merde du Journal de Montréal. J'en ai marre de cette rognure de Quebecor.
J'en ai marre de ces spectacles que l'on fait passer pour de l'information. De ces crétins qui se paient une heure de gloire dans le malheur des autres.
On se complaît dans la médiocrité, dans la nullité, dans le bas de gamme ridicule.
Faire parler de soi pour les mauvaises raisons
Le plouc en question a mis une vidéo cheap sur You Tube et une chanson complètement nulle.
Je ne nomme pas la jeune fille par respect pour elle. Je ne cherche pas à capitaliser sur un drame (bonjour technorati. Dieu sait que cet espace Web «manque» de clics...). Je ne montre pas la vidéo du crétin, parce que c'est trop nul et je ne veux pas aider la diffusion d'une connerie.
Je dénonce, tout simplement.
Y a-t-il un psy dans la salle?
Je pourrais surtout vous dérider. Je pense que j'ai amplement de quoi faire rire... et pourtant... pourtant...
Je suis hyper gêné d'écrire le moindre truc vitriolique qui fait pourtant ma renommée real life. Sauf peut-être sur une certaine animatrice de radio.
Comme c'est curieux.
Les écrits restent. Je demeure toujours prudent.
À quelques jours de septembre, vaudrait-il mieux un changement de cap, que je reste comme ça ou bien que je tire la plogue ?
samedi 25 août 2007
Viens avec ton vinier!
De grâce, ne faites pas ça:
Et pour une rare fois, comparez immédiatement avec la parodie qui, ma foi, était moins drôle (lire épaisse) que l'originale:
vendredi 24 août 2007
Il est pourtant immortel
Fidel Castro serait mort et les États-Unis l'annonceraient sous peu. Ce soir peut-être...
MISE À JOUR: Les sources sont tous des blogues liées à la droite américaine. Méfiance, méfiance...
jeudi 23 août 2007
Un téléphone «affordable»
Fallait bien payer le loyer
Le comédien Claude Legault, la coqueluche de l'heure, avant d'être le doorman de vos rêves à la tivi a d'abord dû passer par certains incontournables de la vie de jeune comédien.
C'est ce qu'on devine en visionnant cette «magnifique» publicité. Si ce n'est pas lui, c'est vraiment bien imité.
Je suis tombé là-dessus en cherchant autre chose (air connu).
Rappelez-vous que c'est la Ruelle des nouvelles qui vous aura fait découvrir cela. On s'instruit tous les jours avec Monsieur Zourigne.
lundi 20 août 2007
Où êtes-vous Mme Charette?
Curieux de voir que toutes les émissions ont reprises de la programmation régulière. Toutes sauf une irréductible qui résiste encore et toujours à l'envahisseur...
Est-ce que Mme Charette avait besoin d'une semaine supplémentaire afin de se sentir supérieure aux autres? («Ah! C'était tellement plus hot à la télé!»)
Voila un peu de fiel répandu sur ma cible préférée.
En fait non. Je n'ai pas encore sorti les vidanges sur ce qui est de vrai de vrai ma cible préférée. À sa prochaine connerie, ça va sortir. C'est une promesse. (Je pourrais insérer un lien ici, mais je n'ose pas par crainte d'augmenter ne serait-ce que d'un seul clic, son immense auditoire)
Mais quand ça va sortir, ça ne sera pas beau.
vendredi 17 août 2007
Même les fous changent parfois d'idées
Dick Cheney qui, en 1994, raconte qu'une incursion en Irak serait une perte de temps.
Seuls les fous ne changent pas d'idées dit l'adage...
jeudi 16 août 2007
Et moi et moi et moi...
Beaucoup de je me moi ces temps-ci sur ce blogue.
Je reviens bientôt avec autre chose que mon nombril.
Je suis un sujet bien peu intéressant de toutes manières...
lundi 13 août 2007
C'est-y pas beau ça?
Merci à Chrystian pour ce retour en enfance...
Un mariage (pareil)
Je vais en parler, car il s'est passé ceci d'intéressant au cours du mariage...
Êtes-vous déjà:
1) Arrivé en retard à une cérémonie de mariage? (voir message précédent pour connaître la raison)
Vous êtes-vous déjà:
2) Accroché quelque chose sur le seuil de la porte de l'église?
3) Exclamés "COLISSE!" haut et fort en effectuant le 2), pendant que vous êtes aussi en état de 1)?
Répétez la recette pour une arrivée remarquée et de bon ton...
Cinq embouteillages plus tard...
Je voulais poursuivre ma suite de messages ainsi: «Un mariage» puis «deux anniversaires», mais comme les événements n'étaient pas de grand intérêt, laissez-moi conclure avec la conclusion non voulu de «cinq embouteillages», car l'essentiel de mon temps de conduite a été passé dans des embouteillages: Près du pont-tunnel Louis-H.-LaFontaine, sur la métropolitaine, à Ste-Julienne vers le Nord, à Rawdon vers le Sud et finalement à Saint-Esprit vers le Sud-Ouest...
Ô joie. Tellement emblématique, que j'ai eu le temps de prendre ce cliché au cours du dernier embouteillage... Il faut dire que j'étais plus zen dans ce dernier qu'au cours de tous les autres.
Moi qui m'enrage chaque fois que j'entends quelqu'un se plaindre de la circulation. D'ailleurs, je ne m'en plains pas comme tel. Je constate seulement que je me suis royalement emmerdé de façon concentré à l'intérieur de 24 heures... chrono!
Tiens d'ailleurs... même Jack Bauer aurait perdu son sang-froid je crois.
vendredi 10 août 2007
Une démission
Ainsi, ai-je démissionné de mon syndicat local.
On ne sait pas tant qu'on ne l'a pas vécu. Je ne suis pas un lâcheux. Je n'aime pas arrêter quelque chose en plein milieu du travail. Avec encore un an à écouler à mon mandat, j'aurais pu poursuivre, mais j'ai choisi le contraire.
Cette période de l'année permet justement à tout le monde d'évaluer ce qu'il veut faire. Cela donne aussi le temps requis à tout le monde de se préparer en vue d'une rude année de négo.
Je ne l'ai pas fait de gaieté de coeur, mais je crois que c'était le bon call.
Ainsi va la vie, je crois.
jeudi 9 août 2007
Un enterrement
En fait, une cérémonie funèbre. Un service comme disait mes parents.
Premier constat: Avec la désaffection des églises, les gens ont complètement oublié comment agir durant une messe. Assis... debout... à genoux... Où sommes-nous rendus? Bref, la pagaille. Mes années folles de liseux d'épîtres aux Corinthiens à la petite paroisse Notre-Dame de la Paix me rendent de précieux services dans ces moments-là... et je rigole.
Deuxième constat: Les temps changent. La crémation enlève beaucoup de solennité à des funérailles. À la fin de la cérémonie, tout le monde discute entre eux, la famille remercie les amis, les collègues et tutti quanti de s'être déplacé. De beaux moments d'émotions se déroulent un peu partout.
Pendant ce temps, un croque-mort se faufile dans la foule, ignoré de tous. Sauf que l'oeil averti (le mien!) constate qu'il transporte l'urne. Il s'arrête un instant au dernier banc de l'église, glisse l'urne dans un sac de velours noir qui se ferme par un cordon, à la manière d'un sac de chaussures de chez Pitt, et se dirige à pied et seul vers la voiture du salon funéraire.
Le tout dans l'indifférence générale.
Ainsi quitte-t-on ce bas monde aujourd'hui.
mardi 7 août 2007
Métro Sherbrooke
Devant lui, un petit écrin noir à velours rouge est ouvert pour recevoir votre obole.
Intersection Saint-Laurent/Roy
Me rappeler de ne JAMAIS habiller ma fille en princesse, sauf, peut-être une fois à l'Halloween (et encore...)
lundi 6 août 2007
La roue qui tourne
« Les parents ne sont pas seulement nos pères et nos mères, ce sont des humains qui meurent. Des souvenirs pénibles s’effacent. »Depuis plus de quinze mois (sans compter les autres qui m’ont lentement préparés à accepter ce fait), je suis le père d’une jolie et pétillante fille. Mon nouvel état m’apporte mille joies, il va sans dire.Gil Courtemanche, Une belle mort, Boréal. p. 203
La vie de parent à cela de particulier qu’elle nous confronte à un doux paradoxe. Autant on célèbre la vie en cajolant et en prenant soin de notre enfant, autant celui-ci nous renvoie à notre propre mortalité. À notre fin, qui nous attend dans le détour.
En même temps que je m’émerveille chaque fois à tenir dans mes bras cette petite personne, à la bercer et à l’accompagner avant qu’elle ne trouve le sommeil contre moi autant je sens la grande Faucheuse qui affûte son instrument derrière mon fauteuil berçant.
Je n’ai jamais été aussi près de mes parents que depuis que je suis moi-même père. Bien sûr, j’étais bien plus près physiquement lorsqu’ils vivaient.* Psychiquement et spirituellement par contre, je comprends des choses dont je ne pouvais comprendre avant de sentir ce petit souffle calme et régulier contre mon cou.
C’est maintenant, à 36 ans, après plus de 21 années sans ma mère que je m’ennuie vraiment d’elle. C’est plus de huit ans sans mon père que je me sens vraiment orphelin.
C’est avec un enfant de 15 mois dans les bras que je me sens aussi sur la pente descendante. Et vous savez quoi? Je ne me suis jamais senti aussi en vie qu’en ce moment même!
Saoulographies
« Il savait désormais ce qu’il recherchait dans l’ivresse, ce n’était pas l’ailleurs du troisième verre mais le présent du premier, s’y installer le plus longtemps possible. »
– Tonino Benacquista, Quelqu’un d’autre. Folio. P. 199
J'ai beau me le dire, un verre de Perrier quand il fait chaud, ça rafraîchit et ça réhydrate.
Mais un verre de bière... ça requinque le moral!
jeudi 2 août 2007
Dr Apple
Ça fait une semaine que je bizoune sur un patient bien malcommode. J'ai nommé mon vieux balladeur Apple. Vous savez celui avec une roulette qui n'a connu qu'un succès d'estime, genre 15 milliards de ventes sur la planète*
Donc, mon vieil iPod (Il va avoir deux ans dans deux semaines, genre...) ne répondait plus. Tous les trucs de sioux n'y valait rien. Un démarrage, la pomme puis un CLICK! sonore et plus rien sinon un reboot de système.
Je râlais après l'entreprise de Steve Jobs comme chaque propriétaire de produits Apple fait à l'occasion lorsque tout à coup, pour une raison que j'ignore encore mon iTounes décide de reconnaître cet engin du diable pour me le reformater.
Moi qui, normalement, comprend bien ce genre de bidules, je suis flabbergasté. Aucune idée de ce qui est passé. Ça y est. Je suppose que je suis bel et bien devenu un utilisateur de Mac. Je ne comprends que 15% de ce qui se passe. (Oui, j'écris ça volontairement pour susciter des réactions de lecteurs. C'est tranquille sur ce blogue...)
___
* Chiffres intérimaires, car pour des raisons techniques Apple Darfour n'a pas été en mesure de confirmer leur chiffres de ventes pour les huit derniers trimestres.
FrancoConneries
Be there!
Bruit de fond
Grosse nouvelle en effet. Rien à dire contre ce fait.
Néanmoins, quatre heures ININTERROMPUES de babillages entre reporters sur place et journalistes en studio pour rappeler aux gens scotchés à leurs télévisions qu'un pont était tombé à Minneapolis.
Je vous épargne les commentaires du genre: «All America, maybe the whole world, wants to know what happened... » C'est pas avec ta caméra fixe sur le Mississipi qu'on le saura non plus, chose...
Il ne s'est rien passé d'autres aux États-Unis durant ce temps, faut croire.
samedi 21 juillet 2007
Est-ce un viaduc ou tu es juste content de me voir?
Pensez-y un instant : on vient de rendre public le fait qu’il y a des ouvrages routiers comme des viaducs en perdition dans toutes les régions du Québec, sauf au Saguenay. Cela revient à dire poliment que l’on peut manger quelques tonnes de béton sur la gueule (et accessoirement couper court à notre existence) à peu près n’importe quand et n’importe où.
Ce n’est pas Beyrouth ou Bagdad. Ce n’est encore moins le Darfour… Je poursuis quand même.
Un ajout à la nouvelle nous rappelle que la SAAQ considère ce genre d’incident un accident d’automobile ce qui met en place le « no-fault », limitant tous recours possibles pour les proches des victimes.
Je n’écris pas cela pour être alarmiste inutilement. Je suis seulement surpris du peu de cas que ces informations produisent. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont divulgués durant les vacances de la construction. Les relationnistes sont loin d’être des connes ou des cons. Par contre, ce n’est pas ce qu’ils pensent de vous (et encore moins de moi), surtout que l’on a souvent la fâcheuse habitude de leur donner raison.
Pour nous calmer (ou ne pas troubler notre sommeil), on nous montre des « experts » à la télé qui nous expliquent que tout va bien et que les travaux seront faits à temps. Ils ne sont tout de même pas pour nous dire qu’ils s’activent effectivement, mais qu’ils ont la chienne qu’un ouvrage s’écroule avant leur intervention…
Il va falloir que l’on s’attarde un jour sur le comment et le pourquoi de la fragilité des routes. Pas parce que l’automobile est reine au Québec, mais parce qu’il y a dans ces événements, tout le problème du Québec « cheap » dans lequel on vit.
Un Québec qui va vers le plus bas soumissionnaire pour construire ses routes, mais qui lui permet ensuite d’ajouter des extras sur ses travaux.
Un Québec qui accepte que l’urgence d’un hôpital fonctionne sans aucun médecin (Sorel-Tracy).
Un Québec qui accepte que des maisons d’éditions de livres scolaires fournissent de la merde aux élèves sous prétexte que la réforme va trop vite (au lieu de la ralentir pour mieux faire les choses).
Curieusement, le transport, la santé et l’éducation… à peu près les seuls domaines de compétences provinciales très distinctes.
Et je le dis haut et fort, je suis souverainiste. Mais quand je regarde comment notre gouvernement gère (depuis des années, peu importe le parti) son carré de sable, ça me désole.
Quand je pense que le prochain à aller s’amuser dans ce carré de sable, c’est le gros connard à Mario Dumont (pourquoi personne ne lui dit qu’il est con?), ça m’inquiète encore plus.
Comme chantait Gerry… « J’sais pu kossé faire, ma patrie est à terre… »
vendredi 13 juillet 2007
Vivre à Québec sans voiture...
Je salue le camarade Nicolas, qui l'annonce fièrement sur son blogue dans un des rares messages personnels qu'il nous livre.
Il a troqué la voiture en location qu'il avait pour un forfait autobus + Communauto des plus intéressants. Il faudrait voir si cela est adaptable à Montréal. On peut présumer que oui. Peut-être que Nicolas pourra nous le confirmer ici-même dans un commentaire.
Je lui ouvre la porte à tout le moins (et je le salue bien bas...)
Signe des temps
Votre premier électroménager que vous avez acheté neuf en appartement vous lâche de fatigue.
En ce qui nous concerne, c'était en juillet 1993.
1993: Kurt Cobain vivait encore. Les Colocs commençaient à peine. Radiohead endisquait Creep. Le Canadien remportait la Coupe Stanley...
Bref, ça ne nous rajeunit pas.
Et faudra songer à remplacer ce frigo.
Chat noir, chat blanc
Si les vendredis 13 sont malchanceux, pourquoi ne devrions-nous pas craindre alors les jeudis 12 ?
Et les mercredis 11?
Et que dire des samedis 14, surtout lorsque cela coïncide avec la fête nationale des Français?
Les lundis 30, si l'agencement des mois fait en sorte que, 11 semaines plus tard, il y aura un vendredi 13?
Bref, pourquoi chaque jour n'est pas un jour malchanceux?
jeudi 12 juillet 2007
Milles après milles...
Souhaitons donc la bienvenue dans ce merveilleux univers à deux blogueurs totalement différents, mais qui sauront, je l'espère, nous amener ailleurs, au propre comme au figuré.
D'abord, au rentier errant, dandy moderne qui quitte son emploi pour un an à la recherche d'aventures, de voyages, d'images et de sujets pour mieux comprendre notre époque. Un sabbatique comme nous en rêvons tous... ou presque!
Ensuite, Quichotte, grand rêveur de notre temps. Ami fidèle, loyal et idéaliste comme il s'en fait peu aujourd'hui. Il n'a pas choisi le héros (héraut?) de Cervantès pour rien. Ce pseudonyme lui va à ravir. Un saut (quantique) d'abord dans l'espace comme début, c'est vertigineux, curieux et intrigant.
Réservez-moi une place dans vos navettes spéciales!
Chercher sa voie
J’écrivais, dans mon message initial, qu’à lire certains blogueurs professionnels, je ne pouvais pas faire pire qu’eux. Je n’ai certes pas fait pire, mais je n’ai pas élevé la barre non plus. Je n’ai rien sorti de l’exercice qui soit transcendant.
Le blogue m’a fait découvrir des choses par contre. Des choses, mais surtout des personnes. Il m’a permis des rencontres quotidiennes, sinon hebdomadaires. Il ne se passe pas beaucoup de journées entre mes différentes visites sur les blogues mentionnés dans mes fréquentations. Il y a dans ces visites du plaisir à lire des gens, certains me sont connus, d’autres pas.
Oui, mais… Il reste que je cherche et je cherche un ton. Il me semble ne pas le trouver.
J’ai choisi la voie de l’anonymat. L’idée d’être masqué, dissimulé derrière un pseudonyme, non pas pour charger à tout vent, mais juste pour ne pas porter le poids du blogue partout où je vais. Je ne crois pas avoir écrit un seul message ici que je ne défendrais pas en tant que moi-même.
Je ne suis pas anonyme pour masquer une quelconque célébrité. Je suis plutôt quelconque, point à la ligne à cet égard. (Enfin! Je souris en écrivant ces lignes…)
J’espère que vous osez cliquer sur les liens menant aux documentaires laissés plus bas sur la page. C’est l’un des aspects que je voulais vanter le plus sur ce blogue. Ce n’est pas un succès. Zéro commentaire sur tous les messages traitant de ces documentaires. Peut-être parce que certains sont trop «polarisés», voir le message précédent pour valider mon propos…
Bon. Je vais continuer à travailler sur ce blogue, mais je n’exclus pas encore d’arrêter tout (et de peut-être relancer ça sous une autre forme…). De toutes évidences, je me cherche encore.
Vous n’avez pas besoin de m’écrire pour m’encourager (à tout lâcher ou à poursuivre…). Je ne cherche pas d’approbation. Par contre, honnêtement je me sentais l’obligation de vous dire franchement où j’en étais dans mes réflexions.
Sur ce blogue, professionnellement et partout ailleurs… En ce qui me concerne… Vivement les vacances!
Polarisation
lundi 9 juillet 2007
361 Nord
(Parenthèse, je crois reconnaître une consoeur blogueuse passer sur le trottoir à côté de moi. Mais c’est tout moi ça, croire reconnaître des gens dans la rue. Si c’est toi, tu sauras me le dire. Déambulais-tu par hasard su Saint-Denis dans la nuit de jeudi à vendredi?)
Après les salutations d’usage, je saute dans l’autobus qui passe providentiellement. Un autobus de nuit! Ça devait bien faire 12 ans que je n’avais pas pris ce service. Quelle joie! Ça me dépose presque à la porte en plus.
La faune montréalaise est à son meilleur dans cet autobus que tous devraient prendre au moins une fois l’an. Il y avait de tout. Des couples sortant de boîtes, des employés finissant leur shift et des hurluberlus un peu fuckés. Et il y avait moi, outsider un peu qui contemplait les petits couples autour de moi (j’étais pris en sandwich entre deux). Vous étiez pas mal cutes, je dois dire. Pas le style collant-et-regardez-moi-comment-je-lui-dégorge-les-amygdales. Juste cool. Et cutes.
L’humidité de la ville qui entrait à plein fouet dans l’autobus, toutes fenêtres ouvertes. C’était l’été à Montréal vendredi matin.
J’espère qu’il finira par s’y faire une place et s’y installer.
Vérité de la vie
jeudi 5 juillet 2007
Le baseball de la vie
lundi 25 juin 2007
Dis-moi ce que je lis...
Je vais donc déblatérer sur le thème de la littérature. Vous pouvez changer de poste tout de suite si vous le souhaitez.
4 livres qui ont marqué mon enfance
— Le livre d’anglais dont j’ai oublié le nom, mais qui nous a appris à dire :
« Meet Sandy and Sue »
« Kick the ball, Sandy. All right Tom! »
— Léo et Léa. Sans eux, je ne serais rien.
— Le Prions en église. Un différent chaque semaine!
« Tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen. »
— Tous les Tintin. Ah! Cette période bénie où je ne voyais pas de liens homosexuels à toutes les pages.
4 écrivains que je relirais, encore et encore
— Paco Ignacio Taibo II
— Franquin (Écrivain vous dites ?)
— Leonardo Padura
— Mikhaïl Boulgakov
4 écrivains que je ne relirai plus
— André Rufiange.
— Anne Hébert. Je n'ai jamais lu, mais après avoir vu ma soeur souffrir en lisant Le Torrent. Je me suis dit: J-a-m-a-i-s.
— J. K. Rowlings. J’arrête après le prochain, promis.
— Germaine Guèvremont. Pas d'autres Survenant, s'il vous plaît!
4 livres à lire, en attente dans ma bibliothèque
— Les Bienveillantes, de Jonathan Littel. Me manque le courage d'affronter ses 900 pages mais ça s'en vient.
— La fabrication de l’aube, de Jean-François Beauchemin
— Trilogie new-yorkaise, de Paul Auster
— L'angle mort, de Jean-François Chassay
— La femme en vert, de Arnaldur Indridason (bon, oui ça fait cinq…)
— L'avaleur de sable, de Stéphane Bourguignon (bon oui, ça fait six...)
Et plusieurs autres…
4 livres que je suis en train de lire
— La cité des jarres, de Arnaldur Indridason
— Deadline America, d’Antoine Char
— L’après-midi bleu, de William Boyd. (plus en attente qu’en lecture…)
— Le Robert. Je devrais le lire plus souvent.
4 livres que je n'ai pas terminé
— Le pendule de Foucault, d'Umberto Eco. Dans la catégorie «que je n'ai pas commencé». J’ai lu deux pages… Un jour sans doute j'oserai de nouveau...
— Michel Chartrand, Les voies d'un homme de parole et Michel Chartrand, La colère du juste, par Fernand Foisy. Les hagiographies, très peu pour moi. Dommage, j'aurais aimé en savoir plus sur l'homme. Et n'ayons pas peur des mots, l’auteur écrit comme un pied. Chartrand mérite un vrai biographe.
— Crime et châtiment, de Fedor Dostoïevski. C’est un peu faux. J’ai terminé le premier tome, mais j’ai balancé le deuxième par le hublot de l’avion. (pas vrai non plus. Je l'ai rapporté sagement dans mes valises.)
— Éthique de l'information, d'Armande St-Jean. Utile, mais un brin soporifique.
— Mesurer l’insaisissable, de Lise Chartier. J'ai acheté ce livre par erreur, croyant que c'était une boîte de suppositoires.
4 livres que j'apporterais sur une île déserte
— Les Bienveillantes, de Jonathan Littel. Une occasion de le lire ou de m’inciter à construire un radeau.
— Le Maître et Marguerite, de Mikhaïl Boulgakov
— Les saisons de La Havane, la tétralogie de Leonardo Padura. (Passé parfait, Vents de carême, Électre à La Havane et L'automne à Cuba.) Si on est pour se faire ch... aussi bien ne pas bouder son plaisir et passer du bon temps avec l'ineffable Mario Conde.
— Crime et châtiment, tome 2. Dostoïevski mérite sans doute une deuxième chance.
— Comprendre le sens exact des paroles de Pierre Lapointe ainsi que Serge Fiori pour les nuls. J'aurais enfin du temps à me consacrer à ça. « Comme un sage, monte dans les nuages, monte d'un étage, viens voir le paysage... »
Alors voilà... me voila rendu à l'étape où je dois transmettre ma tague à d'autres blogueurs. N'écoutant que mon courage et ma soif de tout savoir sur leurs lectures... j'ose montrer du doigt le blogueur des blogueurs parmi les blogueurs du Québec. Sera-t-il game de participer à un tel exercice? Souhaitons-nous le.
Vivons dangereusement et risquons les quolibets de l'autre franc-tireur. Je le vise aussi. Saura-t-il répondre à un monsieur Zourigne? Attrapera-t-il la fièvre de cette tague? Qu'y a-t-il comme bouquin sur la table de chevet, de travail et de cabinet d'aisance de Monsieur Martineau?
Poursuivons cette quête incessante de victimes potentielles, mais difficiles à joindre, voire inaccessibles. Think Big! Ladyguy, grande, mais TRÈS grande, bouquineuse devant l'Éternel (ou ce qui en tient lieu). Dis-nous ce que tu lis (présentement). Nous saurons comment occuper nos moments de lectures à venir...
Je terminerais avec une quatrième blogueuse. Nathalie. Depuis mon arrivée dans ce curieux monde, je ne passe pas une semaine sans lire ce qu'elle nous offre. C'est toujours amusant et intelligent. J'en profite pour la remercier du travail sur son blogue.
vendredi 25 mai 2007
A chacun ses références
Vous savez, TQS c'est comme Woolco par rapport à Greenberg.
Que les moins de 25 ans lèvent la main et répondent à la question suivante: Qu'est-ce que Woolco? Qu'est-ce que Greenberg?
mardi 22 mai 2007
Laliberté franchit les deux millions
Le président du Cirque du soleil a franchi la barre des 2 millions de pertes sur le populaire site de poker en ligne. Il a flambé 13 000$ en deux séances d'une durée totale de trois heures...
Je n'ai pas eu le même week-end des Patriotes-de la reine-du dollarama que lui.
Matin de grève
Cela dit, je ferai contre mauvaise fortune bon coeur. Au moins, il fait bon dehors. Nous en profiterons.
L'écoute des manchettes radiophoniques ce matin m'a bien déprimé. Des usagers frustrés qui viennent traiter les travailleurs de gros pleins de la société égoïstes qui viennent tout bousculer, c'est vraiment n'importe quoi.
Savent-ils que le principal cheval de bataille des grévistes, c'est afin que les nouveaux employés de la Société de transport de Montréal disposent des mêmes conditions de retraite que les plus anciens? On appelle cela de la solidarité intergénérationnelle. Quelque chose que les Richard Martineau de ce monde ont oublié une fois qu'ils ont sauté dans le train générationnel. Bon cette remarque est totalement gratuite, mais ça me fait plaisir.
Je vous incite à lire cet article.
Et celui-ci aussi.
dimanche 20 mai 2007
Laliberté dans une cage
En effet, le résident de Saint-Bruno a remporté la modique somme de 696 220$ en terminant quatrième au World Poker Tour Championship, que le chroniqueur de La Presse qualifie de « Wimbledon du poker ».
Ce que l'article ne dit pas, c'est que Laliberté a perdu depuis le début de l'année, près de deux millions de dollars américains uniquement sur le site de poker High Stakes Poker. Il avait perdu, en date d'hier, 1,989 million de dollars US. On peut voir sa piètre performance en cliquant ici dans la colonne «Losers». Son nom d'usager, comme cela a été ébruité est noataima.
Guy Laliberté aurait perdu cette somme au cours de 134 parties qui ont durée un total de 272 heures.
Je ne suis pas inquiet de la fortune personnelle de monsieur Laliberté, mais je m'interrogerais fortement si j'étais l'un de ses employés. Au-delà de cela, ses loisirs sont pour le moins... comment dirais-je? Onéreux?
Tout à fait dans mon lifestyle, bref!
samedi 19 mai 2007
Pollution intellectuelle
Métro Berri-UQAM. Printemps 2007. Comment fait-on pour sortir indemnes de cette invasion constante de publicités, d'écrans géants, de nouvelles mal mâchées et d'infos météorologiques incompréhensibles?
À côté de pubs IMMENSES d'une marque de cellulaires, j'y ai lu l'un des slogans les plus édifiants de l'histoire, gracieuseté d'un autre fournisseur de services de téléphonie sans fil.
Ça se lisait pas mal ainsi:
« Si nos téléphones se fumaient, ce serait un méchant party dans votre tête. »
Hého Ducon! C'est pas une drogue, mais ça vous grille quand même le cerveau. Wake-up!
Nous sommes bombardés de slogans publicitaires du même acabit et plus personne ne réagit en lisant ces conneries avalisées par des crétins du service marketing de ces firmes.
Nous vivons une période formidable.
mercredi 16 mai 2007
Je les aime comme ça
Ils sont franchements cons. Dans le sens positif de la connerie...
Amusez-vous!
lundi 7 mai 2007
Un peu trop de temps libre
Sympathique la petite fresque à l'effigie de Donkey Kong, vous ne trouvez pas?
Eh bien, dites-vous qu'elle est faite avec des milliers de Post-it! Est-ce ce genre de choses que souhaite enrayer Nicolas Sarkozy? Allez savoir! (Oui bon je sais... la photo vient des États-Unis, Sarko est Français, ce blogue est Québécois...)
Merci à Chrystian Guy de m'avoir fait découvrir ça.
Le site original se trouve ici:Geekologie - Gadgets, Gizmos, and Awesome
vendredi 4 mai 2007
C'est moi qui souligne
Sorties de leur contexte, ces phrases auront sans aucun doute beaucoup moins d'attraits pour vous, mais il n'empêche le temps que vous passerez à les lire, vous ne serez pas en train de jouer avec votre manger ou pire, de lire la prose - minable - de Patrick Lagacé.
« Troie avec un billet de retour, par exemple. La solitude d'une chambre d'hôtel, en annotant les photos et en nettoyant les appareils avec les fantômes encore frais sur la rétine ; ou plus tard, une fois revenu, devant les images étalées sur la table, en les mélangeant et en les triant comme on fait une réussite compliquée. Ulysse, cheveux gris et mains sanglantes, et la pluie noyant les cendres encore fumantes de la ville tandis que les vaisseaux prennent le large. » 1
« Les Anciens contemplaient le même paysage toute leur vie, ou en tout cas très longtemps. Même le voyageur n'y coupait pas, car tout le trajet était long. Cela obligeait à réfléchir au chemin lui-même. Aujourd'hui, en revanche, tout est rapide. Les autoroutes, les trains... Y compris la télévision, qui nous montre des paysages qui changent en quelques secondes. On n'a le temps de réfléchir sur rien. » 2
« Ils étaient subtils et bien étranges, pensait-il, les liens qui pouvaient s'établir entre des choses en apparence sans rapport : peintures, paroles, souvenirs, horreur. Comme si tout le chaos du monde, répandu pêle-mêle sur la terre par le caprice de dieux ivres et imbéciles - une explication aussi valable que n'importe quelle autre - ou de hasards impitoyables, pouvait se voir soudain transformé en un ensemble aux proportions précises, par le simple fait d'une image insoupçonnée, d'un tableau contemplé en compagnie d'une femme morte depuis dix ans, remémoré aujourd'hui et peint de nouveau à la lumière d'une biographie différente de celle du peintre qui l'avait conçu. D'un regard qui peut-être l'enrichissait et l'expliquait. » 3Voici deux toiles, parmi d'autres nommées par l'auteur qui influencent notre peintre de batailles. Ce livre, comme tous ceux de Pérez-Reverte, me fait découvrir quelque chose de nouveau. Cette fois-ci, c'est la peinture.
Duelo a garratazos. Duel à coups de gourdins. Francisco Goya.
Faulques, le peintre de batailles, tient cette toile en haute estime. Allant même jusqu'à dire qu'elle était « le plus cruel symbole de la guerre civile qui ait jamais été peint. En comparaison, le Guernica de Picasso était un exercice de style. » 4
Battaglia di San Romano. La bataille de San Romano. Paolo Uccelo. circa 1450.
Au cours de mes recherches sur le Web, je suis tombé sur un blogueur français, Jean-Marc Bellot, qui a, lui aussi, connu un moment poignant en lisant Arturo Pérez-Reverte. Il a même pu visiter le Prado à Madrid pour y voir (ou revoir) quelques-unes des toiles évoquées dans Le peintre de batailles. Monsieur Bellot y expose dans ce billet une très belle réflexion provoqué par la lecture du livre et sur ce qui semble être, après une centaine de pages lues, la thèse de Pérez-Reverte: La géométrie, voire la symétrie, du chaos, de la cruauté et des horreurs que la nature humaine engendre.
Un conseil, si vous allez à Madrid, il FAUT visiter le musée du Prado. J'espère tant y retourner!
---
1. Pérez-Reverte, Arturo. Le peintre de batailles. Seuil. 2007. pages 46-47.
2. Ibid. page 68.
3. Ibid. page 94.
4. Ibid. page 93.
jeudi 3 mai 2007
Un franc-tireur en attire un autre
M. Lagacé, du haut de son blogue perché, a si bien picossé les hautes instances de Quebecor qu'il a attiré sur lui les foudres de Luc Lavoie, vice-président exécutif de la multinationale et porte-parole officiel du PDG Pierre-Karl Péladeau.
Vous pouvez lire la correspondance enrichissante entre le blogueur et le vice-président. Lagacé nous fait ici la preuve des dérives des blogues tenus par des journalistes «professionnels» sur le site même de leur employeur.
Il nous fait également la preuve qu'il est bon d'être lu (et relu) avant publication. Ce qui, pour un blogueur, n'est pas la norme au contraire.
Ce n'est pas qu'il publie la lettre de Luc Lavoie qui m'agace le plus (quoique...), mais bien qu'il se permette de rendre publique sa réponse. Dans sa position, il est déjà assuré d'avoir le dernier mot. Il faut qu'il en ajoute en baissant sa braguette et pisser plus loin que l'autre.
Le téléphone doit se faire aller dans les services juridiques de l'ancien et du nouvel employeur du blogueur émérite.
Joyeux 3 mai à tous!
En passant, la bonne expression est bien la liberté de LA presse et non la liberté de presse. Question étymologique qui échappe à la plupart des gens.
Que se passe-t-il ce jour-là en particulier dans l'année? Eh bien, le très désagréable Robert Ménard, président à vie de reporters sans frontières (organisme qui a tout pour être bien, si ce n'est de la personnalité de son dirigeant), tiendra sans doute une conférence de presse, déclamera le nombre (et peut-être les noms) des journalistes tués en service au cours de la précédente année. Tout le monde méditera sur ces tristes statistiques en étant moroses. Demain, on passera malheureusement à autre chose.
***
Parlant d'autre chose tout en demeurant dans le domaine de l'ineptie et de la personnalité désagréable, je suis tombé sur un post du blogue de Richard Martineau.
Original comme pas un, j'avais flirté avec l'idée de titrer ce message: «Liberté je crie ton nom» En googlant cette expression, je suis tombé sur ce message de cet apôtre de l'individualisme moderne, collaborateur dans un quotidien en plein lock-out publié par des cadres.
Le gentil pigiste qui se réfugie derrière son contrat. Étrange de la part d'un commentateur qui aime bien faire la morale à trois sous au plus grand nombre possible.
mercredi 2 mai 2007
(re)définitions
J'avais l'intention de lancer un tel projet. J'ai l'air fou maintenant que mon ami l'a fait avant moi.
Cela dit, peu importe l'image que cela laisse, je n'abandonne pas l'idée d'être un Diderot des temps modernes. Il n'est pas dit que je ne ferai pas, moi-même, une contribution blogospérique de ce genre. Il y a place pour deux clowns je crois. Et comme le dit le proverbe, le ridicule ne tue pas.
Moi pédant?
« Généralement, quand je photographie quelqu'un, que ce soit Samuel Beckett ou un passant, je ne prends qu'une photographie. »
Comme on dit, en voila un qui ne se prend pas pour une bouteille de 7up vide.
lundi 30 avril 2007
Happy birthday dear PM...
dimanche 29 avril 2007
Réflexion, prise deux
« Aujourd'hui montrer l'horreur en premier plan est politiquement incorrect. De nos jours, même l'enfant qui lève les mains sur la célèbre photo du ghetto de Varsovie aurait le visage masqué, sous prétexte d'atteinte à la loi sur la protection des mineurs. D'ailleurs, le temps est terminé où il fallait se donner beaucoup de mal pour obliger un objectif à mentir. Désormais, toutes les photos où apparaissent des personnes mentent ou sont douteuses, avec ou sans légende. Elles ont cessé d'être un témoignage pour faire partie de la mise en scène qui nous entoure. » 1
1. Perez-Reverte, Arturo. Le peintre de batailles. Seuil. 2007. Pages 18 et 19.
Le peintre de batailles
J'adore cet instant où l'on ouvre le livre pour la première fois et que l'on plonge dans une histoire neuve, dans une intrigue inconnue.
« Comme chaque matin, il fit cent cinquante brasses vers le large et autant pour revenir à la plage en continuant de nager jusqu'à ce qu'il sente les galets ronds sous ses pieds. » 1
Cela ne nous dit rien, mais on plonge et on plonge... jusqu'à ce que l'histoire nous emporte.
1. Perez-Reverte, Arturo. Le peintre de batailles. Seuil. 2007. Page 9
samedi 21 avril 2007
Définitivement... et puis, euh!
« Je vois l'avenir du bon pied », dit-il à l'animateur.
Printemps instantané
Le Vieux-Montréal avait pris des airs de juillet. Les garçons affichaient leur plus beau sourire en marchant aux côtés de leur douce. Le genre de visage qu'on ne voit qu'aux premiers rayons doux printaniers.
Même les robineux de la Old Brewery faisaient la file dans une bonne humeur relative, c'est dire.
La rude saison sera-t-elle chose du passé?
lundi 16 avril 2007
Je suis un toboggan inconsolable
Tranche de vie...
Ce matin menant Bébé Zourigne chez la gardienne, Papa Zourigne a déboulé les escaliers. Il n'a eu le temps que d'agripper Bébé Zourigne et de glisser sur le dos. Hop du deuxième au premier en moins de temps qu'il n'en faut pour crier coccyx.
Résultat: Bébé Zourigne est en pleine forme. Je la soupçonne d'avoir aimé ça... Papa Zourigne a un côté gauche légèrement bossé et déformé. Il a bien pensé devoir changer sa carrosserie au grand complet.
Il a surtout eu la frousse de sa vie. N'essayez pas ça à la maison, de grâce.
Musicographies
Je trouve cela très embêtant.
J'ai fait plusieurs jets durant le week-end. Les chansons qui me définissent. Les chansons que j'écoute le plus souvent. Les chansons qui veulent me dire quelque chose. Les chansons qui ont changé ma vie. Y a de quoi faire.
J'ai choisi la méthode poche, mais bold. J'ai parti iTunes en shuffle. Je vous lance les septs premières chansons qui sortent de la machine. Si Dalida et Joe Dassin s'exhibent, je serai démasqué. Par contre, vous n'aurez pas d'analyses profondes sur le pourquoi de telles et telles chansons.
Peut-être un autre jour, je voudrai me faire psychanalyser.
1. Bull-Rush. Paul Weller. Paul Weller. 1992
2. Machins choses. Serge Gainsbourg. Du jazz dans le ravin. 1964
3. Primate électrique. Daniel Bélanger. Quatre saisons dans le désordre. 1996
4. Black Star. Radiohead. Live in Copenhagen may 6, 2006. 2006
5. Marie-Louise. Zébulon. Zébulon. 1994
6. Feelin' Blue. Earth, Wind and Fire. The Eternal Dance. 1974/1992
7. And No More Shall We Part. Nick Cave and the Bad Seeds. No More Shall We Part. 2001
À ce moment, je suis censé donner la tague à quelqu'un d'autre. Mais comme je n'ai pas d'amis sur la toile, la tague va mourir icitte. Tant pis pour Philémon (et Miss Zérotom) qui pensait propager son propre virus bloguien.
Finalement, je m'en suis pas trop mal tiré. Qu'en pensez-vous?
dimanche 15 avril 2007
J'ai honte, mais je m'assume...
Je suis à peine moins geek que mon vieux collègue du Collège...
lundi 9 avril 2007
La crête de Vimy
Si vous êtes comme moi, vous vous êtes demandés ce qui s'était passé à l'époque.
On trouve un résumé ici, sur wikipédia.
Par ailleurs, tout le monde s'est vite affairé à tisser des liens entre la mort de six soldats canadiens en Afghanistan, hier, et les 3598 canadiens morts au cours des trois jours qu'a duré la bataille de la crête de Vimy.
Les observateurs ont juste oublié que dans un cas, le Canada défendait un pays, des valeurs, une histoire. Dans l'autre, il est l'envahisseur et personne ne sait plus ce qu'il défend là-bas.
dimanche 8 avril 2007
Prenez et buvez-en tous
– « Fort bien, dit la belle-mère. Mais on ne boit pas le vin que l’on nous apporte. C’est contre l’étiquette. »
En lieu et place, on s’est fait servir une piquette infâme qui arrachait la gueule et qui aurait fait des merveilles dans le radiateur de mon automobile.
Je suis de retour à la maison, délesté d’une bouteille prometteuse. Et de l’unique Mercurey de mon cellier. Je suppose que c’est la rente à payer pour remercier deux personnes d’avoir engendré ma blonde. La prochaine fois par contre, je pense que je ne vais apporter qu’un petit vin de pays sans prétention. Ils ne verront pas une hos… de différence!
La fin du bal
Si cette remarque ne vous dit rien, je vous recommande de lire Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, auteur russe du début du XXe siècle. Un véritable chef d’œuvre.
mercredi 4 avril 2007
Statistique improbable
Un pissant contre une voiture sur la rue
Un pissant contre le mur de la maison voisine
Un pissant sur ma maison
Un pissant sur le poteau d'Hydro-Québec
Sur les quatre, trois d'entre eux m'ont fait «l'honneur» de me montrer leur engin en action.
jeudi 29 mars 2007
Lettre à Pauline
Je viens de recevoir une lettre troublante de la firme qui a fait le décompte électronique au dernier congrès du parti.
Il semblerait que la machine se soit fourvoyée et que les chiffres étaient plutôt en ta faveur.
C'est avec un pincement au coeur certain que je t'invite à passer à la maison ce soir prendre les clés du local. Si tu n'as pas le temps, tu peux demander à Bernard ou Gilles de passer.
Amitiés,
André
P.-S.: Embrasse Claude de ma part
mardi 27 mars 2007
Souvenirs de soirée électorale
Quand Libé parle de «Nous»
Le quotidien français Libération s'est intéressé aux élections québécoises. Dans son numéro d'hier, il y avait un article qui faisait le tour de la montée de l'ADQ.
En ce qui me concerne, c'est le titre le plus intéressant fait sur la campagne mais impossible à faire par chez nous.
Le format retenu n'est pas vraiment lisible, mais cela donne une bonne idée du tout.
After hours
lundi 26 mars 2007
Bande-annonce
Le ton du blogue semble être de la même eau. Je pense que je vais garder ce lieu dans mes signets.
samedi 24 mars 2007
Franche rigolade
mercredi 21 mars 2007
Le malaise
D’abord pour faire taire les ragots concernant mon message précédent… Les vêtements ont effectivement rétréci ! Il n’y a rien d’autre à ajouter. C’est un constat que nous avons partagé ma blonde et moi. Voilà! Fin de l’anecdote. Ne prêtez aucune crédibilité à quelconque autre interprétation de mes propos.
Bon. Où en étais-je ? Ah oui ! Le malaise.
Confortablement assis à notre table, nous discutons ferme de choses et d’autres. Mon oreille furtive et leste (n’essayez pas cela à la maison, professionnel à l’œuvre…) capte les propos de la table voisine.
Trois jeunes femmes, sans doute cinq ans plus jeune que nous, discutent entre elles de leurs récentes conquêtes, de leur dernière peine d’amour et d’autres sujets du même acabit. Au détour d’une conversation surgit un nom. Celui d'un collègue de travail !
Plus la discussion avance, moins il ne fait pas de doute qu’elles parlent d’un gars que je connais. Même prénom, mêmes fréquentations, mêmes bars de prédilection, mêmes amis.
J’ai eu un courant de sympathie soudain. Et en même temps cette irrépressible envie de sourire. Mince… Je ne savais pas que tu t’étais fait flushé aussi abruptement. Pas de chance vieux! Un retour de balancier peut-être pour ton attitude tellement Mister Perfect… Entléka… Vous sentez le malaise ?
mardi 20 mars 2007
L'ennui
Les vêtements, sans doute à la suite d'une dépression profonde, ont tous rétréci d'ennui.
lundi 19 mars 2007
Réflexion, part I
- Un caricaturiste russe devant un forum sur les droits humains à Genève, hier.
Entendu dans un reportage de Maxence Bilodeau au Téléjournal.
samedi 17 mars 2007
La clique au poteau!
De tout temps, la ville et la campagne se sont trouvé dos-à-dos. La ville, centre d'ouverture et de mélange culturel. Pôle d'attraction pour l'activité économique et la connaissance. La campagne, lieu de nos origines. Nécessaire à la survie collective. Garde-manger des villes. Je résume sommairement.
Auparavant Montréal pouvait être le reflet du reste du Québec, «splitté» en deux camps entre fédéralistes, à l'Ouest et souverainistes, à l'Est. Du moins depuis la Révolution tranquille.
Les dernières élections fédérales sont venues faire la preuve que c'était fini tout ça. J'y vais d'une analyse à cinq sous. Les résultats du référendum de 1995 où le NON l'a emporté après l'ouverture des urnes de Montréal ont brisé le coeur des souverainistes, qui étaient majoritaires dans la plupart des autres circonscriptions (sauf celles de Québec, déjà mouton noir électoral...)
Le scandale des commandites révélé n'a fait qu'augmenter le cynisme des électeurs. Les deux éléments mis ensemble (défaite référendaire et cynisme... saupoudrés d'un peu d'air du temps post-11 septembre), pour ces raisons (peut-être?) le terreau politique est devenu fertile à un message un peu plus de droite. L'ADQ perdure depuis si longtemps... on pourrait peut-être l'écouter, se disent de plus en plus de gens.
Donc, c'est fini tout ça. Et l'occasion est belle de faire un pied de nez magistral à Montréal. Une ville d'ingrats, peuplé de gens de toutes les régions qui ont de la misère à revenir à la maison de leurs parents ne serait-ce que pour la veille de Noël.
Il est curieux de voir aussi que l'une des émissions de télé la plus écoutée au Québec est animé par une personne dont l'image passe très mal en région: Guy A. Lepage.
On va reprocher à l'humoriste de pontifier sur les ondes (non pas pontifier, on est plus terre-à-terre hors Montréal... disons faire la morale de façon hautaine) et d'être surtout la figure de proue de la désormais célèbre «clique du Plateau».
Même Victor-Lévy Beaulieu s’en mêle. Le diable est aux vaches.
Le Plateau, qui est si menaçant aux yeux de certaines personnes. Je ne comprends pas pourquoi. Le Plateau qui s'étend désormais sur l'ensemble de l'île selon d'où l'on habite dans la province.
Du côté de Montréal, on oppose quoi au Plateau? On oppose Hérouxville! C'est sûr que vu de même, ça n'avance pas trop le débat.
Nous sommes en train de retourner aux partages des circonscriptions du temps de l'Union Nationale. L'histoire se répète, Madame? Non monsieur, elle bégaie!
Bonne Saint-Patrick quand même! Prenez une Guinness ou une Kilkenny pour l'occasion.
vendredi 16 mars 2007
Le plaisir n’est pas une marque de yogourt
Qui dit radio privée dit publicités. Il en a passé une qui m’a fait beaucoup réfléchir. Je sais que ce n’est pas le but visé par les commanditaires en général et ceux de CKOI en particulier.
Savez-vous qu’un bar de la Montérégie annonce ses soirées super cool (et tutti quanti, je ne me souviens plus du concept, mais y avait du boum-boum et de l'agitation comme il se doit) et vous invite à leur bar de l’autre étage. Un bar « pour relaxer, avec sept écrans géants ».
Je ne sais pas pour vous, mais moi je relaxe très peu en présence de sept écrans géants! J'ai plutôt tendance à me croire à une soirée du Super Bowl.
La pub du bar se termine avec une phrase éculée : « Au MachinTruc Bar, le plaisir est garanti. »
Ce qui veut dire en clair que si vous trouvez votre soirée plate, le patron vous rembourse vos consommations et/ou votre cover charge.
Vous voilà prévenus.
mercredi 14 mars 2007
Des hauts et débats
Charest a été plutôt moyen, voire ordinaire (Moyen... ordinaire... C'est quoi la différence?).
Quant à Dumont... Je ne sais trop quoi en penser. Populiste à souhait, il a sans doute marqué des points. Mais il ne me rejoint TELLEMENT pas!
Un sondage express publié ce matin dans un grand quotidien (je vous laisse deviner lequel) nomme Dumont grand vainqueur de cette joute. C'était la saveur du moment, du moins. On verra demain et après demain... et le 26 mars...
Comme s'il fallait à tout prix un gagnant!
On va analyser pendant un certain temps l'histoire du viaduc de la Concorde de Dumont. Charest l'a retourné en disant qu'il était irresponsable d'agir ainsi. Il est vrai que Dumont a brandi quelque chose qui concerne la mort de citoyens québécois. C'est "touchy".
Par contre Charest qui joue les vierges offensées, c'était pas lui qui avait sorti une histoire survenue le jour même au cours du débat en 2003 pour désarçonner le premier ministre sortant? Hormis le fait que personne était mort dans ce cas-là, est-ce que cela avait plus de classe?
Cela dit dans le fond, je les ai trouvé pas trop pire. Ils ne se sont pas juste grafignés la face. Ils ont (un peu) présenté leurs programmes.
samedi 10 mars 2007
M'avez-vous "black-listé"?
Il s'agit d'une première sans doute, à minuit quarante-cinq pile, l'unique contact en ligne de ma liste MSN s'est déconnecté me laissant seul dans le vacuum du Net.
Zéro contact sur 36. Tous fuseaux horaires confondus. Je me sens bien seul soudainement. Sans blague, je n'ai pas de souvenirs que cela me soit déjà arrivé.
Normalement je suis seul, mais il y a toujours des phares dans la nuit cybernétique. Ceux qui ne ferment jamais leur session, même durant les week-ends. Ce soir, à la veille d'un changement d'heure crucial, même eux me font faux-bond!
Le black-out durera-t-il longtemps ?
J'édite ce message à 1h43. Le black-out aura duré 55 minutes (soit une nouvelle connection à 1h40). Quelques-uns ne m'ont pas encore placé sur leur "ignore lists", louons le seigneur!
vendredi 9 mars 2007
Fin de l'alerte
jeudi 8 mars 2007
Où vas-tu avec tes skis?
L’homme se réveilla de bon matin. Par la fenêtre de l’autobus, le soleil plombait.
D’un viril coup de coude, il réveilla sa douce en lui disant : « Michou, il fait un froid à tuer une vache à coups de facteur éolien dehors. Je crois que je vais aller skier! »
N’écoutant que son courage et sa fierté de montrer qu’il pouvait s’aventurer sur d’autres terrains glissants que ceux de la veille, il enfila son équipement et s’assit dans le remonte-pente muni d’un billet aller seulement.
Le point culminant de sa campagne atteint (c’est une image), il se laissa glisser jusqu’au pied des pentes où une meute de reporters et photographes frigorifiés se massaient pour entendre le clip du jour.
Imaginez un seul instant le bonheur chez RDI s'il s'était pété la gueule sur la piste...
Tout ce beau monde eut le temps de reprendre la caravane juste à temps pour écouter le début de l’émission de Christiane. (Ça, je ne suis pas sûr.)
C’est ainsi qu’une autre fabuleuse journée de campagne électorale a pris son envol au Québec. N’est-ce pas merveilleux?