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mardi 8 janvier 2008

Le crépuscule des héros

Une réflexion qui m'est passé par la tête comme ça en regardant le Téléjournal dimanche soir:

Les Canadiens qui reviennent de l'étranger soit qu'ils reviennent avec une médaille d'or autour du cou, soit qu'ils reviennent dans une boîte.

dimanche 30 décembre 2007

Le Pakistan et nous

Je ne sais pas pour vous, mais l'annonce de l'assassinat de Benazir Bhutto m'a affecté cette semaine.

Je n'ai pas d'opinions claires sur la vie et l'oeuvre de cette femme, mais j'ai spontanément été attristé par sa mort. Il est rare que je me tourne vers ma douce après avoir entendu une nouvelle aux infos et lui dire: «Tu as entendu? Il s'est passé tel affaire à tel endroit!» C'est pourtant ce que j'ai fait cette fois-là. Le cynisme ne m'a pas encore complètement insensibilisé.

Par contre, toute la suite a de quoi rendre la personne la plus naïve en blasé fini.

Donc aux premières heures de l'assassinat de Bhutto, on racontait que le kamikaze l'avait d'abord abattu d'une balle avant de se faire sauter. Puis, le lendemain, le ministre de l'Intérieur pakistanais a brandi Al-Qaïda comme commanditaire de l'assassinat, devenu acte terroriste. Et qu'il n'y avait jamais eu un coup de feu de tiré.

Je répète que je n'ai aucune opinion sur Bhutto. A-t-elle aidé ou pas son pays lors de son passage au pouvoir? Je ne saurais dire. J'aurais besoin de vos lumières. J'accepte et j'accueille même tout éclairage supplémentaire.

Une fois de plus par contre, je constate qu'Al-Qaïda vient à la rescousse d'un gouvernement qui a soit a) organisé lui-même l'attentat b) est trop embêté pour savoir ce qui s'est passé.

Ce soir, c'est autre chose. Le fils de 19 ans de l'ancienne première ministre annonce qu'il prend la relève de sa mère à la tête du Parti du peuple pakistanais (PPP) comme sa mère l'avait fait avant lui à la mort de son père. Autre pays, autres moeurs... On parle du parti qui dit incarner l'espoir démocratique du Pakistan? Curieux, lorsque la direction revient de droit aux héritiers des défunts. Peut-être que je ne fais seulement qu'une overdose de cynisme.

C'est beaucoup plus simple qu'une course à la direction du PQ (ou des libéraux fédéraux) par contre.

vendredi 21 décembre 2007

Poke, poke, poke

Amusant comment les relations humaines ne s'améliorent pas nécessairement avec l'élargissement des modes de communications.

Tous mes amis Facebook connaissent désormais ma date d'anniversaire. Ça m'amène quelques mots sympathiques de la part de personnes peu susceptibles d'avoir pensé à moi. La chose curieuse, c'est que l'on se manifeste en me pokant. C'est le nouveau souhait de bonne fête, version 2007. Poke, poke, poke.

Un bonne fête par courriel, c'est cool. Par téléphone, c'est bien. En personne, c'est chaleureux. Un poke: hmmm c'est ordinaire, vous ne trouvez pas?

Je ne dis pas ça pour susciter la pitié. Juste une réflexion comme ça.

Je vous laisse avec les paroles d'une toune des Smiths. Elle m'a toujours fait rigoler.

I've come to wish you an unhappy birthday
I've come to wish you an unhappy birthday
'Cause you're evil
And you lie
And if you should die
I may feel slightly sad
(But I won't cry)

Loved and lost
And some may say
When usually it's Nothing
Surely you're happy
It should be this way ?
I said "No"
And then I shot myself
So, drink, drink, drink
And be ill tonight

lundi 17 décembre 2007

Pensée du jour

(Oui, je sais encore un one-liner. J'ai pourtant plein d'idées à partager, mais je fais autre chose... genre écouter la série 24.)

Il vaut mieux être pris dans la poudrerie que dans une poudrière.

mardi 30 octobre 2007

Pièce d'Anthology

Paul McCartney, c'est un peu comme le Phil Collins des Beatles.

À moins que ce ne soit l'inverse...

(Je suis en train d'écouter le documentaire Anthology, le documentaire sur les Beatles, quatre ou cinq ans après tout le monde, désolé pour ce commentaire niais.)

vendredi 26 octobre 2007

Question sans réponse

Pourquoi faut-il que lorsque j'ai un bon flash à partager avec vous sur ce blogue, il faut que je l'oublie cinq minutes avant d'être en mesure d'ouvrir Blogger?

mardi 7 août 2007

Intersection Saint-Laurent/Roy

Note mentale à moi-même:

Me rappeler de ne JAMAIS habiller ma fille en princesse, sauf, peut-être une fois à l'Halloween (et encore...)

lundi 6 août 2007

La roue qui tourne

« Les parents ne sont pas seulement nos pères et nos mères, ce sont des humains qui meurent. Des souvenirs pénibles s’effacent. »

Gil Courtemanche, Une belle mort, Boréal. p. 203
Depuis plus de quinze mois (sans compter les autres qui m’ont lentement préparés à accepter ce fait), je suis le père d’une jolie et pétillante fille. Mon nouvel état m’apporte mille joies, il va sans dire.

La vie de parent à cela de particulier qu’elle nous confronte à un doux paradoxe. Autant on célèbre la vie en cajolant et en prenant soin de notre enfant, autant celui-ci nous renvoie à notre propre mortalité. À notre fin, qui nous attend dans le détour.

En même temps que je m’émerveille chaque fois à tenir dans mes bras cette petite personne, à la bercer et à l’accompagner avant qu’elle ne trouve le sommeil contre moi autant je sens la grande Faucheuse qui affûte son instrument derrière mon fauteuil berçant.

Je n’ai jamais été aussi près de mes parents que depuis que je suis moi-même père. Bien sûr, j’étais bien plus près physiquement lorsqu’ils vivaient.* Psychiquement et spirituellement par contre, je comprends des choses dont je ne pouvais comprendre avant de sentir ce petit souffle calme et régulier contre mon cou.

C’est maintenant, à 36 ans, après plus de 21 années sans ma mère que je m’ennuie vraiment d’elle. C’est plus de huit ans sans mon père que je me sens vraiment orphelin.

C’est avec un enfant de 15 mois dans les bras que je me sens aussi sur la pente descendante. Et vous savez quoi? Je ne me suis jamais senti aussi en vie qu’en ce moment même!

samedi 21 juillet 2007

Est-ce un viaduc ou tu es juste content de me voir?

Ce qui se passe au Québec en ce moment est un brin surréaliste.

Pensez-y un instant : on vient de rendre public le fait qu’il y a des ouvrages routiers comme des viaducs en perdition dans toutes les régions du Québec, sauf au Saguenay. Cela revient à dire poliment que l’on peut manger quelques tonnes de béton sur la gueule (et accessoirement couper court à notre existence) à peu près n’importe quand et n’importe où.

Ce n’est pas Beyrouth ou Bagdad. Ce n’est encore moins le Darfour… Je poursuis quand même.

Un ajout à la nouvelle nous rappelle que la SAAQ considère ce genre d’incident un accident d’automobile ce qui met en place le « no-fault », limitant tous recours possibles pour les proches des victimes.

Je n’écris pas cela pour être alarmiste inutilement. Je suis seulement surpris du peu de cas que ces informations produisent. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont divulgués durant les vacances de la construction. Les relationnistes sont loin d’être des connes ou des cons. Par contre, ce n’est pas ce qu’ils pensent de vous (et encore moins de moi), surtout que l’on a souvent la fâcheuse habitude de leur donner raison.

Pour nous calmer (ou ne pas troubler notre sommeil), on nous montre des « experts » à la télé qui nous expliquent que tout va bien et que les travaux seront faits à temps. Ils ne sont tout de même pas pour nous dire qu’ils s’activent effectivement, mais qu’ils ont la chienne qu’un ouvrage s’écroule avant leur intervention…

Il va falloir que l’on s’attarde un jour sur le comment et le pourquoi de la fragilité des routes. Pas parce que l’automobile est reine au Québec, mais parce qu’il y a dans ces événements, tout le problème du Québec « cheap » dans lequel on vit.

Un Québec qui va vers le plus bas soumissionnaire pour construire ses routes, mais qui lui permet ensuite d’ajouter des extras sur ses travaux.

Un Québec qui accepte que l’urgence d’un hôpital fonctionne sans aucun médecin (Sorel-Tracy).

Un Québec qui accepte que des maisons d’éditions de livres scolaires fournissent de la merde aux élèves sous prétexte que la réforme va trop vite (au lieu de la ralentir pour mieux faire les choses).

Curieusement, le transport, la santé et l’éducation… à peu près les seuls domaines de compétences provinciales très distinctes.

Et je le dis haut et fort, je suis souverainiste. Mais quand je regarde comment notre gouvernement gère (depuis des années, peu importe le parti) son carré de sable, ça me désole.

Quand je pense que le prochain à aller s’amuser dans ce carré de sable, c’est le gros connard à Mario Dumont (pourquoi personne ne lui dit qu’il est con?), ça m’inquiète encore plus.

Comme chantait Gerry… « J’sais pu kossé faire, ma patrie est à terre… »

vendredi 13 juillet 2007

Chat noir, chat blanc

Pour celles et ceux qui craignent les vendredis 13, quelques questions, qui pourraient se résumer qu'à une seule:

Si les vendredis 13 sont malchanceux, pourquoi ne devrions-nous pas craindre alors les jeudis 12 ?

Et les mercredis 11?

Et que dire des samedis 14, surtout lorsque cela coïncide avec la fête nationale des Français?

Les lundis 30, si l'agencement des mois fait en sorte que, 11 semaines plus tard, il y aura un vendredi 13?

Bref, pourquoi chaque jour n'est pas un jour malchanceux?