dimanche 30 décembre 2007

Le Pakistan et nous

Je ne sais pas pour vous, mais l'annonce de l'assassinat de Benazir Bhutto m'a affecté cette semaine.

Je n'ai pas d'opinions claires sur la vie et l'oeuvre de cette femme, mais j'ai spontanément été attristé par sa mort. Il est rare que je me tourne vers ma douce après avoir entendu une nouvelle aux infos et lui dire: «Tu as entendu? Il s'est passé tel affaire à tel endroit!» C'est pourtant ce que j'ai fait cette fois-là. Le cynisme ne m'a pas encore complètement insensibilisé.

Par contre, toute la suite a de quoi rendre la personne la plus naïve en blasé fini.

Donc aux premières heures de l'assassinat de Bhutto, on racontait que le kamikaze l'avait d'abord abattu d'une balle avant de se faire sauter. Puis, le lendemain, le ministre de l'Intérieur pakistanais a brandi Al-Qaïda comme commanditaire de l'assassinat, devenu acte terroriste. Et qu'il n'y avait jamais eu un coup de feu de tiré.

Je répète que je n'ai aucune opinion sur Bhutto. A-t-elle aidé ou pas son pays lors de son passage au pouvoir? Je ne saurais dire. J'aurais besoin de vos lumières. J'accepte et j'accueille même tout éclairage supplémentaire.

Une fois de plus par contre, je constate qu'Al-Qaïda vient à la rescousse d'un gouvernement qui a soit a) organisé lui-même l'attentat b) est trop embêté pour savoir ce qui s'est passé.

Ce soir, c'est autre chose. Le fils de 19 ans de l'ancienne première ministre annonce qu'il prend la relève de sa mère à la tête du Parti du peuple pakistanais (PPP) comme sa mère l'avait fait avant lui à la mort de son père. Autre pays, autres moeurs... On parle du parti qui dit incarner l'espoir démocratique du Pakistan? Curieux, lorsque la direction revient de droit aux héritiers des défunts. Peut-être que je ne fais seulement qu'une overdose de cynisme.

C'est beaucoup plus simple qu'une course à la direction du PQ (ou des libéraux fédéraux) par contre.

mercredi 26 décembre 2007

La magie s'est envolée

Message à la conductrice d'une Neon couleur morne apercue sur le boulevard Henri-Bourassa, hier après-midi:

Chère dame d'un âge incertain,

J'ai perdu le peu d'esprit des Fêtes que j'avais lorsque je vous ai vu à un feu de circulation vous péter un bouton (ou plusieurs) en vous regardant dans le miroir de votre pare-soleil.

Le fait que vous conduisiez avec un caniche de type poodle blanc très cassé sur les genoux n'a rien fait pour me rassurer sur votre capacité de conduire.

dimanche 23 décembre 2007

Merci

Nous arrivons à la douce période de l'année où tout le monde prend une pause, et patati et patata...

Je ne tomberai pas dans la connerie commanditée, mais je me permets néanmoins de prendre le temps pour une chose: Vous dire merci!

Vous êtes quelques braves à venir s'échouer ici de temps en temps et à ne pas vous décourager d'y lire mes platitudes. Parfois, j'arrive à dire de quoi d'intéressant, mais souvent, non.

Merci pour vos visites. On verra ce que l'après-temps des Fêtes nous réservera.

vendredi 21 décembre 2007

Poke, poke, poke

Amusant comment les relations humaines ne s'améliorent pas nécessairement avec l'élargissement des modes de communications.

Tous mes amis Facebook connaissent désormais ma date d'anniversaire. Ça m'amène quelques mots sympathiques de la part de personnes peu susceptibles d'avoir pensé à moi. La chose curieuse, c'est que l'on se manifeste en me pokant. C'est le nouveau souhait de bonne fête, version 2007. Poke, poke, poke.

Un bonne fête par courriel, c'est cool. Par téléphone, c'est bien. En personne, c'est chaleureux. Un poke: hmmm c'est ordinaire, vous ne trouvez pas?

Je ne dis pas ça pour susciter la pitié. Juste une réflexion comme ça.

Je vous laisse avec les paroles d'une toune des Smiths. Elle m'a toujours fait rigoler.

I've come to wish you an unhappy birthday
I've come to wish you an unhappy birthday
'Cause you're evil
And you lie
And if you should die
I may feel slightly sad
(But I won't cry)

Loved and lost
And some may say
When usually it's Nothing
Surely you're happy
It should be this way ?
I said "No"
And then I shot myself
So, drink, drink, drink
And be ill tonight

lundi 17 décembre 2007

Pensée du jour

(Oui, je sais encore un one-liner. J'ai pourtant plein d'idées à partager, mais je fais autre chose... genre écouter la série 24.)

Il vaut mieux être pris dans la poudrerie que dans une poudrière.

mercredi 12 décembre 2007

Et ne nous soumets plus à la tentation...

Ne le dites à personne, mais on m'aurait vu dans un Future Shop avec une PlayStation 3 et le jeu Assassin's Creed (la dernière copie disponible dans ce magasin) dans les mains attendre en ligne pour les caisses pour, après cinq minutes de réflexion et d'attente, rebrousser chemin, remettre la console et le jeu à leur place.

Mon coeur de gamin est triste, mais j'ai la raison triomphante.