mercredi 14 novembre 2007

Mes blues passent pu dans' porte

Alors que ça va mal un peu partout dans le monde (Pakistan, Darfour, la fin de saison des Alouettes) et que l'on s'interroge sur les ancêtres canadiens-français d'Hillary Clinton, un autre sujet tente de spinner son bout dans les nouvelles locales...

Sortie en règle ce matin dans les pages de La Presse de la chroniqueuse sacoche de la revue Chatelaine pour défendre son mari Richard Martineau, au coeur d'une tourmente entre Dieudonné, Louise Cousineau et les gens qui n'ont pas aimé sa prestation à l'émission de Luck Mervill.

La lettre va comme suit:
Réplique

Nicolas sera un franc-tireur

Madame Louise Cousineau,

Alors, comme ça, mon mari, Richard Martineau, n'est pas votre "humain préféré". C'est votre droit. Mais quand vos inimitiés personnelles teintent votre jugement professionnel, là il y a problème.

Dans La Presse de samedi dernier, vous vous en être prise de façon vicieuse à notre couple affirmant que nous nous étions ridiculisés devant Dieudonné à l'émission Le 3950.

J'affirme bien au contraire que nous nous sommes tenus debout devant un être odieux qui copine avec Le Pen, qui prendrait une tasse de café avec Hitler "pour faire jasette" et qui glorifie l'Iran et Cuba (deux grandes démocraties, comme chacun le sait).

Que vous ne soyez pas d'accord avec nos opinions, ou avec nos façons de l'exprimer, c'est, encore une fois, votre droit. Mais que vous vous en preniez à mon enfant à naître en l'impliquant dans votre vengeance personnelle envers mon mari, c'est une attaque grossière et inacceptable dans un journal "familial" comme La Presse.

Vous terminez votre chronique fielleuse en disant à propos de mon fils qui naîtra en mars: "Espèrons qu'il ressemblera à sa mère". Mais quelle mouche vous a donc piquée pour que vous vous livriez ainsi à des attaques en bas de la ceinture?

Moi, au contraire, j'espère que mon fils ressemblera comme deux gouttes d'eau à son père: un p'tit gars de Verdun qui a choisi de se battre avec ses idées plutôt qu'avec ses poings.

J'espère que mon fils héritera de son père une immense confiance en lui, un désir sincère de défier les idées reçues, une volonté de brasser la cage et surtout le courage de "bien faire et laisser braire".

Pour tout vous dire, j'espère que Nicolas Martineau sera un franc-tireur.

SOPHIE DUROCHER

Mme Durocher est animatrice et auteure.

Chère Sophie,

N'allez surtout pas m'accuser de m'en prendre à votre enfant à naître: si j'étais une fée comme dans les contes, je lui donnerais toutes les grâces. Je lui souhaite d'être aussi beau que vous, ce qui n'a rien d'une menace. Les idées de votre mari Richard m'indiffèrent, mais ses jugements sur tout, et souvent à l'emporte-pièce, m'horripilent. J'espère que votre grossesse se poursuivra dans le bonheur ainsi que votre union.

- Louise Cousineau


Deux choses:

1) En tant que «petit gars de Verdun» moi-même, permettez-moi de lui dire de garder ses réflexions méprisantes pour elle. Verdun n'a jamais été le Bronx. On n'avait peut-être pas le même confort que dans d'autres quartiers, mais cette ville désormais arrondissement de Montréal n'est pas une fabrique de déficients mentaux et de motards.

2) Il y a un blogue lancé récemment qui parodie cet intellectuel du Sud-Ouest. Malgré tous ces efforts je crois que jamais l'auteur de ce blogue n'aurait pu écrire ces mêmes bêtises. Parfois l'original dépasse la parodie peut-on d'ailleurs lire sur ce site.

Ensuite, toujours dans l'entourage de R.M., son ami, coanimateur et blogueur populaire en a eu marre de certains commentaires laissés dans ces messages. Monsieur a donc pété une coche flamboyante hier en répondant à son interlocuteur. Vous pourrez le trouvez dans son message concernant U2.

Mais voici le commentaire du blogueur ulcéré:



Je comprends que le blogueur a le droit à ses réactions épidermiques. Il doit recevoir des tonnes de courriels et de commentaires haineux sinon juste stupides. Cela dit, retournez votre clavier sept fois dans votre bouche avant de l'utiliser.

Nos faiseux d'opinions spontanées seraient-ils dûs pour des vacances ?

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