mercredi 29 août 2007

Ah ben colisse!

Okay, je pète ma coche.

La chanson sur la disparition de C. P. est déjà connue partout... Elle est en page 54 du Journal de Montréal d'aujourd'hui.

J'en ai marre des médias. J'en ai marre de la merde du Journal de Montréal. J'en ai marre de cette rognure de Quebecor.

J'en ai marre de ces spectacles que l'on fait passer pour de l'information. De ces crétins qui se paient une heure de gloire dans le malheur des autres.

On se complaît dans la médiocrité, dans la nullité, dans le bas de gamme ridicule.

Faire parler de soi pour les mauvaises raisons

Quelqu'un qui a sans doute raté son audition à Occupation double et à Loft story a décidé de tenter le destin pour obtenir son 15 minutes de gloire en composant une chanson sur la jeune fille disparue depuis plusieurs semaines en Mauricie.

Le plouc en question a mis une vidéo cheap sur You Tube et une chanson complètement nulle.

Je ne nomme pas la jeune fille par respect pour elle. Je ne cherche pas à capitaliser sur un drame (bonjour technorati. Dieu sait que cet espace Web «manque» de clics...). Je ne montre pas la vidéo du crétin, parce que c'est trop nul et je ne veux pas aider la diffusion d'une connerie.

Je dénonce, tout simplement.

Y a-t-il un psy dans la salle?

J'écris sous le couvert de l'anonymat. Je pourrais m'amuser.

Je pourrais surtout vous dérider. Je pense que j'ai amplement de quoi faire rire... et pourtant... pourtant...

Je suis hyper gêné d'écrire le moindre truc vitriolique qui fait pourtant ma renommée real life. Sauf peut-être sur une certaine animatrice de radio.

Comme c'est curieux.

Les écrits restent. Je demeure toujours prudent.

À quelques jours de septembre, vaudrait-il mieux un changement de cap, que je reste comme ça ou bien que je tire la plogue ?

samedi 25 août 2007

Viens avec ton vinier!

Chose à ne pas faire #1 Vous êtes un jeune créateur publicitaire. Vous devez faire vos preuves devant vos patrons. Devant l'un des plus gros clients de la boîte où vous travaillez...

De grâce, ne faites pas ça:



Et pour une rare fois, comparez immédiatement avec la parodie qui, ma foi, était moins drôle (lire épaisse) que l'originale:

vendredi 24 août 2007

Il est pourtant immortel

La rumeur se veut de plus en plus persistante...

Fidel Castro serait mort et les États-Unis l'annonceraient sous peu. Ce soir peut-être...

MISE À JOUR: Les sources sont tous des blogues liées à la droite américaine. Méfiance, méfiance...

jeudi 23 août 2007

Un téléphone «affordable»

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...

Fallait bien payer le loyer

Fidèles lecteurs,

Le comédien Claude Legault, la coqueluche de l'heure, avant d'être le doorman de vos rêves à la tivi a d'abord dû passer par certains incontournables de la vie de jeune comédien.

C'est ce qu'on devine en visionnant cette «magnifique» publicité. Si ce n'est pas lui, c'est vraiment bien imité.



Je suis tombé là-dessus en cherchant autre chose (air connu).

Rappelez-vous que c'est la Ruelle des nouvelles qui vous aura fait découvrir cela. On s'instruit tous les jours avec Monsieur Zourigne.

lundi 20 août 2007

Où êtes-vous Mme Charette?

Très intéressant de réentendre nos voix habituelles à la Première Chaine de Radio-Canada aujourd'hui. René Homier Roy et surtout, surtout, surtout Michel Desautels sont de retour. Tout comme nous pourrons rire de Pierre Maisonneuve qui ferme la ligne par inadvertance à ses intervenants et de Christiane Charette et de sa haute culture... mais oups! Où était Christiane?

Curieux de voir que toutes les émissions ont reprises de la programmation régulière. Toutes sauf une irréductible qui résiste encore et toujours à l'envahisseur...

Est-ce que Mme Charette avait besoin d'une semaine supplémentaire afin de se sentir supérieure aux autres? («Ah! C'était tellement plus hot à la télé!»)

Voila un peu de fiel répandu sur ma cible préférée.

En fait non. Je n'ai pas encore sorti les vidanges sur ce qui est de vrai de vrai ma cible préférée. À sa prochaine connerie, ça va sortir. C'est une promesse. (Je pourrais insérer un lien ici, mais je n'ose pas par crainte d'augmenter ne serait-ce que d'un seul clic, son immense auditoire)

Mais quand ça va sortir, ça ne sera pas beau.

vendredi 17 août 2007

Même les fous changent parfois d'idées

Comme bien d'autres avant moi, je vous balance la clip de la semaine.

Dick Cheney qui, en 1994, raconte qu'une incursion en Irak serait une perte de temps.



Seuls les fous ne changent pas d'idées dit l'adage...

jeudi 16 août 2007

Et moi et moi et moi...

Constat:

Beaucoup de je me moi ces temps-ci sur ce blogue.

Je reviens bientôt avec autre chose que mon nombril.

Je suis un sujet bien peu intéressant de toutes manières...

lundi 13 août 2007

C'est-y pas beau ça?

Eh oui... il est de retour. Le terrible Etch-A-Sketch.

Merci à Chrystian pour ce retour en enfance...

Un mariage (pareil)


Je vais en parler, car il s'est passé ceci d'intéressant au cours du mariage...

Êtes-vous déjà:

1) Arrivé en retard à une cérémonie de mariage? (voir message précédent pour connaître la raison)

Vous êtes-vous déjà:

2) Accroché quelque chose sur le seuil de la porte de l'église?
3) Exclamés "COLISSE!" haut et fort en effectuant le 2), pendant que vous êtes aussi en état de 1)?

Répétez la recette pour une arrivée remarquée et de bon ton...

Cinq embouteillages plus tard...


Je voulais poursuivre ma suite de messages ainsi: «Un mariage» puis «deux anniversaires», mais comme les événements n'étaient pas de grand intérêt, laissez-moi conclure avec la conclusion non voulu de «cinq embouteillages», car l'essentiel de mon temps de conduite a été passé dans des embouteillages: Près du pont-tunnel Louis-H.-LaFontaine, sur la métropolitaine, à Ste-Julienne vers le Nord, à Rawdon vers le Sud et finalement à Saint-Esprit vers le Sud-Ouest...

Ô joie. Tellement emblématique, que j'ai eu le temps de prendre ce cliché au cours du dernier embouteillage... Il faut dire que j'étais plus zen dans ce dernier qu'au cours de tous les autres.

Moi qui m'enrage chaque fois que j'entends quelqu'un se plaindre de la circulation. D'ailleurs, je ne m'en plains pas comme tel. Je constate seulement que je me suis royalement emmerdé de façon concentré à l'intérieur de 24 heures... chrono!

Tiens d'ailleurs... même Jack Bauer aurait perdu son sang-froid je crois.

vendredi 10 août 2007

Une démission

Il y a des rivières difficiles à franchir. Il y a des décisions difficiles à prendre.

Ainsi, ai-je démissionné de mon syndicat local.

On ne sait pas tant qu'on ne l'a pas vécu. Je ne suis pas un lâcheux. Je n'aime pas arrêter quelque chose en plein milieu du travail. Avec encore un an à écouler à mon mandat, j'aurais pu poursuivre, mais j'ai choisi le contraire.

Cette période de l'année permet justement à tout le monde d'évaluer ce qu'il veut faire. Cela donne aussi le temps requis à tout le monde de se préparer en vue d'une rude année de négo.

Je ne l'ai pas fait de gaieté de coeur, mais je crois que c'était le bon call.

Ainsi va la vie, je crois.

jeudi 9 août 2007

Un enterrement

Excursion ce matin au coeur de l'un de nos plus vieux rituel humain: un enterrement.

En fait, une cérémonie funèbre. Un service comme disait mes parents.

Premier constat: Avec la désaffection des églises, les gens ont complètement oublié comment agir durant une messe. Assis... debout... à genoux... Où sommes-nous rendus? Bref, la pagaille. Mes années folles de liseux d'épîtres aux Corinthiens à la petite paroisse Notre-Dame de la Paix me rendent de précieux services dans ces moments-là... et je rigole.

Deuxième constat: Les temps changent. La crémation enlève beaucoup de solennité à des funérailles. À la fin de la cérémonie, tout le monde discute entre eux, la famille remercie les amis, les collègues et tutti quanti de s'être déplacé. De beaux moments d'émotions se déroulent un peu partout.

Pendant ce temps, un croque-mort se faufile dans la foule, ignoré de tous. Sauf que l'oeil averti (le mien!) constate qu'il transporte l'urne. Il s'arrête un instant au dernier banc de l'église, glisse l'urne dans un sac de velours noir qui se ferme par un cordon, à la manière d'un sac de chaussures de chez Pitt, et se dirige à pied et seul vers la voiture du salon funéraire.

Le tout dans l'indifférence générale.

Ainsi quitte-t-on ce bas monde aujourd'hui.

mardi 7 août 2007

Métro Sherbrooke

Un homme, croisement entre Serge Fiori et Dracula, quête debout accoté sur le mur.

Devant lui, un petit écrin noir à velours rouge est ouvert pour recevoir votre obole.

Intersection Saint-Laurent/Roy

Note mentale à moi-même:

Me rappeler de ne JAMAIS habiller ma fille en princesse, sauf, peut-être une fois à l'Halloween (et encore...)

Ma vie à Springfield

Je viens de perdre 10 minutes de ma vie à donner naissance à cette version Springfieldienne de moi.

lundi 6 août 2007

Se tirer dans le pied

Au propre comme au figuré...

Lu sur Cyberpresse (cliquez pour lire l'article):

La roue qui tourne

« Les parents ne sont pas seulement nos pères et nos mères, ce sont des humains qui meurent. Des souvenirs pénibles s’effacent. »

Gil Courtemanche, Une belle mort, Boréal. p. 203
Depuis plus de quinze mois (sans compter les autres qui m’ont lentement préparés à accepter ce fait), je suis le père d’une jolie et pétillante fille. Mon nouvel état m’apporte mille joies, il va sans dire.

La vie de parent à cela de particulier qu’elle nous confronte à un doux paradoxe. Autant on célèbre la vie en cajolant et en prenant soin de notre enfant, autant celui-ci nous renvoie à notre propre mortalité. À notre fin, qui nous attend dans le détour.

En même temps que je m’émerveille chaque fois à tenir dans mes bras cette petite personne, à la bercer et à l’accompagner avant qu’elle ne trouve le sommeil contre moi autant je sens la grande Faucheuse qui affûte son instrument derrière mon fauteuil berçant.

Je n’ai jamais été aussi près de mes parents que depuis que je suis moi-même père. Bien sûr, j’étais bien plus près physiquement lorsqu’ils vivaient.* Psychiquement et spirituellement par contre, je comprends des choses dont je ne pouvais comprendre avant de sentir ce petit souffle calme et régulier contre mon cou.

C’est maintenant, à 36 ans, après plus de 21 années sans ma mère que je m’ennuie vraiment d’elle. C’est plus de huit ans sans mon père que je me sens vraiment orphelin.

C’est avec un enfant de 15 mois dans les bras que je me sens aussi sur la pente descendante. Et vous savez quoi? Je ne me suis jamais senti aussi en vie qu’en ce moment même!

Saoulographies

« Il savait désormais ce qu’il recherchait dans l’ivresse, ce n’était pas l’ailleurs du troisième verre mais le présent du premier, s’y installer le plus longtemps possible. »

– Tonino Benacquista, Quelqu’un d’autre. Folio. P. 199

J'ai beau me le dire, un verre de Perrier quand il fait chaud, ça rafraîchit et ça réhydrate.

Mais un verre de bière... ça requinque le moral!

jeudi 2 août 2007

Dr Apple



Ça fait une semaine que je bizoune sur un patient bien malcommode. J'ai nommé mon vieux balladeur Apple. Vous savez celui avec une roulette qui n'a connu qu'un succès d'estime, genre 15 milliards de ventes sur la planète*

Donc, mon vieil iPod (Il va avoir deux ans dans deux semaines, genre...) ne répondait plus. Tous les trucs de sioux n'y valait rien. Un démarrage, la pomme puis un CLICK! sonore et plus rien sinon un reboot de système.

Je râlais après l'entreprise de Steve Jobs comme chaque propriétaire de produits Apple fait à l'occasion lorsque tout à coup, pour une raison que j'ignore encore mon iTounes décide de reconnaître cet engin du diable pour me le reformater.

Moi qui, normalement, comprend bien ce genre de bidules, je suis flabbergasté. Aucune idée de ce qui est passé. Ça y est. Je suppose que je suis bel et bien devenu un utilisateur de Mac. Je ne comprends que 15% de ce qui se passe. (Oui, j'écris ça volontairement pour susciter des réactions de lecteurs. C'est tranquille sur ce blogue...)

___
* Chiffres intérimaires, car pour des raisons techniques Apple Darfour n'a pas été en mesure de confirmer leur chiffres de ventes pour les huit derniers trimestres.

FrancoConneries

Je serai ce soir à la représentation du show: « Dan Bigras chante les grands succès de Grand Corps Malade » (à moins que ce ne soit l'inverse).

Be there!

Bruit de fond

Entendu à la jobbe... quatre heures de bla bla sur CNN concernant l'effondrement du pont à Minneapolis.

Grosse nouvelle en effet. Rien à dire contre ce fait.

Néanmoins, quatre heures ININTERROMPUES de babillages entre reporters sur place et journalistes en studio pour rappeler aux gens scotchés à leurs télévisions qu'un pont était tombé à Minneapolis.

Je vous épargne les commentaires du genre: «All America, maybe the whole world, wants to know what happened... » C'est pas avec ta caméra fixe sur le Mississipi qu'on le saura non plus, chose...

Il ne s'est rien passé d'autres aux États-Unis durant ce temps, faut croire.