mardi 30 octobre 2007

Intégration ou intégrisme?

Entendu à la commission Bouchard, Taylor & Sons

« Nous sommes des infidèles. Désormais on peut se faire tuer dans la rue à cause de l'intégrisme. »

Humm... Je paie cette commission avec mes taxes?

Soir de scotch

Il y a 12 ans, je lançais ma bière dans la télé. Fâché noir après Jacques Parizeau que j'étais.

Au cours des deux dernières semaines, j'avais fini par y croire. Nous y étions presque.

C'est bien l'une des deux seules fois que je suis sorti d'un bureau de vote avec le sentiment d'avoir fait mon devoir. L'autre fois, j'avais annulé mon vote...

Il neigeait vaguement au sortir du bureau de scrutin, situé dans l'école du coin de ma rue. C'était fabuleux. La Ville avait un look surréaliste. J'habitais un quartier à forte concentration souverainiste, le Centre-Sud de Montréal. Tout le monde faisait la file paisiblement pour aller voter, chacun avec un petit sourire béat au visage. Chacun avec le même sentiment d'aller inscrire sur un bout de papier le rêve qu'eux ou leurs parents avaient eu pour leur pays.

Même si nous étions sûrs de ne pas gagner, nous y croyions. La visite de toutes ces bonnes pommes Canadian, bonnes pommes peut-être mais déconnectées, m'avaient survoltés. Surtout que cela était payé par des entreprises au mépris de nos lois électorales et référendaires.

Je leur avais fait tant de «finger» en route vers le travail... Pauvres personnes... ils ne devaient rien y comprendre... pourtant je recommencerais si le même événement se reproduisait.

Parizeau avait en partie raison pour le début de sa déclaration. L'argent a remporté la bataille. Il n'y en aura sans doute jamais d'autres batailles.

Quant au reste de la déclaration, le Québec est encore assis dans le carré de sable à se gratter le bobo. Coïncidence ou pas, l'un des infirmiers mandatés pour désinfecter la plaie est le frère de l'ancien leader du Oui.

Parenthèse mis à part, j'écris que le résultat m'avait déçu. Je suis encore sous le coup de la déception.

La «prochaine fois» n'aura probablement jamais lieu.

Quel gâchis.

Pièce d'Anthology

Paul McCartney, c'est un peu comme le Phil Collins des Beatles.

À moins que ce ne soit l'inverse...

(Je suis en train d'écouter le documentaire Anthology, le documentaire sur les Beatles, quatre ou cinq ans après tout le monde, désolé pour ce commentaire niais.)

vendredi 26 octobre 2007

Nouveau produit financier

Puisque nous sommes dans un monde de fous, je prédis l'arrivée sous peu d'un nouveau produit financier proposé par les institutions bancaires canadiennes.

Un produit qui rendra accessibles à toutes les bourses les joies de la chirurgie plastique. Tous les adorateurs du genre pourront alors aspirer à une participation à Occupation double ou à Loft Story.

J'ai nommé le REEM ou Régime enregistré d'épargne mammaire.

Question sans réponse

Pourquoi faut-il que lorsque j'ai un bon flash à partager avec vous sur ce blogue, il faut que je l'oublie cinq minutes avant d'être en mesure d'ouvrir Blogger?

jeudi 25 octobre 2007

Une pensée pour Josué

On ne peut qu'apprécier la candeur et les bonnes intentions de l'interviewé. C'est beaucoup ça la vie. Et en fait, cela fait de la bonne copie, mais eh! Que je l'ai ri en la lisant.

Mes excuses, cela aurait pu être si tragique.

Mise en contexte, un autobus scolaire du Saguenay a reçu un tir de la part d'un chasseur maladroit alors qu'il roulait sur une route boisé. Une vitre a volé en éclat. Par chance, la place était libre. Le chauffeur d'autobus, Jean-Yves Bergeron, raconte à La Presse Canadienne que cette place est normalement occupé par le même petit garçon.

Voici donc sa phrase dite sans malice, mais qui peut faire rire les cyniques à l'esprit mal tourné.

«Il n’y a pas eu d’enfant blessé mais si le petit Josué avait été assis devant la fenêtre... C’est un petit de première année qui est toujours assis à cet endroit et regarde dehors. S’il avait été là, il aurait reçu le plomb en pleine face.»


En effet, monsieur Bergeron.

mercredi 24 octobre 2007

Terre de nos aïeux

Je n'ai pour seules possessions qu'un appartement et un lopin de terre.

L'appartement est un lieu plein de vie et de joie.

Le lopin de terre est enrichi de mes ancêtres.

Cinq générations.

jeudi 4 octobre 2007