Parce que l'on ne peut pas toujours rouler sur l'autoroute de l'information
mardi 27 mars 2007
After hours
Je revendique l'exploit d'avoir fermé l'Île Noire puis La Banquise ce soir. J'avoue que c'est une première en ce qui me concerne. De fermer La Banquise, je veux dire.
Houla la, quelle merde. J'écoutais la télé, exceptionnellement, hier soir, et j'avais l'impression de vivre un cauchemard. Mais qu'est-ce qui se passe dans la tête des gens? Ou qu'est-ce qui se passe dans la mienne? Ça fait trois élections de suite qui font mal : États-Unis, report au pouvoir d'un vil menteur ; Canada, mise en place d'un gouvernement néo-con, anti-environnement, anti-programmes sociaux (contre la vertue?) et enfin ; Québec, passage à tabac de notre bonne vieille dualité PQ-Lib avec la venue d'un chef scout démagogue dans le portrait. Si au moins on se tappait tout ça pour avoir un gouvernement qui veut faire le vrai ménage financier, on pourrait endurer, attendre que ça passe et engranger dans quatre ans avec un retour au beau fixe, mais non, tout se beau monde là vote pour des gouvernements de droite pour les valeurs qu'ils représentent. J'ai un haut le coeur politique total, l'envie de plier bagage. Nous, les intellos (ce que nous sommes forcés d'être) sommes une couples de débiles qui vivent, inspirent et s'inspirent de notre culture, de nos médias mais qui sont complètement déconnectés d'une bande de limaces rampantes qui mangent de la bouette en spécial et qui en redemandent. Fourre moi par le cul, j'aime ça, ment moi, raconte moi n'importe quoi, j'ai le cul qui pique, j'ai le cul qui pique. Hier soir c'était rendu que je voulais que Charest rentre, je me suis presque dit pourquoi j'ai voté PQ, ce qui m'avait pris tout mon petit change, déjà. J'aime pas trop Boisclair, mais bien que plus à droite que son parti, ce n'est pas un néo-cons et ce n'est pas non plus ce sale-con de mouton cadoret. Boisclair aurait eu le mérite d'être un peu innofensif.
Ce soir j'irais boire un verre dans La Prairie pour me battre avec les conards qui ont élus une nobody à Dumont sur mon territoire. Non mais, sans blague, je suis juste à un doigt de me lancer dans la guérilla. Je viens de finir la bio du Che, c'est pas le temps de m'écoeurer.
2 commentaires:
rien de mieux pour éponger la tristesse électorale qu'une grosse poutine montréalaise...
Houla la, quelle merde. J'écoutais la télé, exceptionnellement, hier soir, et j'avais l'impression de vivre un cauchemard. Mais qu'est-ce qui se passe dans la tête des gens? Ou qu'est-ce qui se passe dans la mienne? Ça fait trois élections de suite qui font mal : États-Unis, report au pouvoir d'un vil menteur ; Canada, mise en place d'un gouvernement néo-con, anti-environnement, anti-programmes sociaux (contre la vertue?) et enfin ; Québec, passage à tabac de notre bonne vieille dualité PQ-Lib avec la venue d'un chef scout démagogue dans le portrait. Si au moins on se tappait tout ça pour avoir un gouvernement qui veut faire le vrai ménage financier, on pourrait endurer, attendre que ça passe et engranger dans quatre ans avec un retour au beau fixe, mais non, tout se beau monde là vote pour des gouvernements de droite pour les valeurs qu'ils représentent. J'ai un haut le coeur politique total, l'envie de plier bagage. Nous, les intellos (ce que nous sommes forcés d'être) sommes une couples de débiles qui vivent, inspirent et s'inspirent de notre culture, de nos médias mais qui sont complètement déconnectés d'une bande de limaces rampantes qui mangent de la bouette en spécial et qui en redemandent. Fourre moi par le cul, j'aime ça, ment moi, raconte moi n'importe quoi, j'ai le cul qui pique, j'ai le cul qui pique. Hier soir c'était rendu que je voulais que Charest rentre, je me suis presque dit pourquoi j'ai voté PQ, ce qui m'avait pris tout mon petit change, déjà. J'aime pas trop Boisclair, mais bien que plus à droite que son parti, ce n'est pas un néo-cons et ce n'est pas non plus ce sale-con de mouton cadoret. Boisclair aurait eu le mérite d'être un peu innofensif.
Ce soir j'irais boire un verre dans La Prairie pour me battre avec les conards qui ont élus une nobody à Dumont sur mon territoire. Non mais, sans blague, je suis juste à un doigt de me lancer dans la guérilla. Je viens de finir la bio du Che, c'est pas le temps de m'écoeurer.
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