jeudi 29 mars 2007

Lettre à Pauline

Chère Pauline,

Je viens de recevoir une lettre troublante de la firme qui a fait le décompte électronique au dernier congrès du parti.

Il semblerait que la machine se soit fourvoyée et que les chiffres étaient plutôt en ta faveur.

C'est avec un pincement au coeur certain que je t'invite à passer à la maison ce soir prendre les clés du local. Si tu n'as pas le temps, tu peux demander à Bernard ou Gilles de passer.

Amitiés,

André

P.-S.: Embrasse Claude de ma part

mardi 27 mars 2007

Souvenirs de soirée électorale

«Le comté de St-Jean est un comté-baromètre jusqu'à preuve du contraire.»
-- Bernard Derome tentant de meubler un blanc à Radio-Canada, hier.

Quand Libé parle de «Nous»



Le quotidien français Libération s'est intéressé aux élections québécoises. Dans son numéro d'hier, il y avait un article qui faisait le tour de la montée de l'ADQ.

En ce qui me concerne, c'est le titre le plus intéressant fait sur la campagne mais impossible à faire par chez nous.

Le format retenu n'est pas vraiment lisible, mais cela donne une bonne idée du tout.

After hours

Je revendique l'exploit d'avoir fermé l'Île Noire puis La Banquise ce soir. J'avoue que c'est une première en ce qui me concerne. De fermer La Banquise, je veux dire.

lundi 26 mars 2007

Bande-annonce

J'ai lu sur le blogue Bon pour ton poil, un compte-rendu franchement drôle du film 300.

Le ton du blogue semble être de la même eau. Je pense que je vais garder ce lieu dans mes signets.

samedi 24 mars 2007

Franche rigolade

Je viens de lire sur le blogue 33 jours que les journalistes du Devoir ont envoyé un dictionnaire à Patrick Lagacé, ZE blogueur.

Pouvoir me rouler par terre de rire sans réveiller tout le monde dans la maison, je le ferais.

Rappelez-moi aussi de vous parler de Lagacé un de ces quatre matins.

mercredi 21 mars 2007

Le malaise

Je suis allé au resto avec ma blonde ce midi. Une sortie qu’on ne s’offre pas souvent.

D’abord pour faire taire les ragots concernant mon message précédent… Les vêtements ont effectivement rétréci ! Il n’y a rien d’autre à ajouter. C’est un constat que nous avons partagé ma blonde et moi. Voilà! Fin de l’anecdote. Ne prêtez aucune crédibilité à quelconque autre interprétation de mes propos.

Bon. Où en étais-je ? Ah oui ! Le malaise.

Confortablement assis à notre table, nous discutons ferme de choses et d’autres. Mon oreille furtive et leste (n’essayez pas cela à la maison, professionnel à l’œuvre…) capte les propos de la table voisine.

Trois jeunes femmes, sans doute cinq ans plus jeune que nous, discutent entre elles de leurs récentes conquêtes, de leur dernière peine d’amour et d’autres sujets du même acabit. Au détour d’une conversation surgit un nom. Celui d'un collègue de travail !

Plus la discussion avance, moins il ne fait pas de doute qu’elles parlent d’un gars que je connais. Même prénom, mêmes fréquentations, mêmes bars de prédilection, mêmes amis.

J’ai eu un courant de sympathie soudain. Et en même temps cette irrépressible envie de sourire. Mince… Je ne savais pas que tu t’étais fait flushé aussi abruptement. Pas de chance vieux! Un retour de balancier peut-être pour ton attitude tellement Mister Perfect… Entléka… Vous sentez le malaise ?

mardi 20 mars 2007

L'ennui

Madame Zourigne prépare son retour à la société. Elle essaie ses vêtements laissés-pour-compte depuis presque un an avec du découragement.

Les vêtements, sans doute à la suite d'une dépression profonde, ont tous rétréci d'ennui.

lundi 19 mars 2007

Réflexion, part I

«Les caricaturistes doivent avoir avec la société la même franchise qu'ont les médecins avec leurs patients.»

- Un caricaturiste russe devant un forum sur les droits humains à Genève, hier.

Entendu dans un reportage de Maxence Bilodeau au Téléjournal.

samedi 17 mars 2007

La clique au poteau!

Je me suis fait scooper! Gorge profonde a mis le doigt sur la vraie nouvelle concernant l'actuelle campagne électorale: La démonisation de Montréal par le reste du Québec.

De tout temps, la ville et la campagne se sont trouvé dos-à-dos. La ville, centre d'ouverture et de mélange culturel. Pôle d'attraction pour l'activité économique et la connaissance. La campagne, lieu de nos origines. Nécessaire à la survie collective. Garde-manger des villes. Je résume sommairement.

Auparavant Montréal pouvait être le reflet du reste du Québec, «splitté» en deux camps entre fédéralistes, à l'Ouest et souverainistes, à l'Est. Du moins depuis la Révolution tranquille.

Les dernières élections fédérales sont venues faire la preuve que c'était fini tout ça. J'y vais d'une analyse à cinq sous. Les résultats du référendum de 1995 où le NON l'a emporté après l'ouverture des urnes de Montréal ont brisé le coeur des souverainistes, qui étaient majoritaires dans la plupart des autres circonscriptions (sauf celles de Québec, déjà mouton noir électoral...)

Le scandale des commandites révélé n'a fait qu'augmenter le cynisme des électeurs. Les deux éléments mis ensemble (défaite référendaire et cynisme... saupoudrés d'un peu d'air du temps post-11 septembre), pour ces raisons (peut-être?) le terreau politique est devenu fertile à un message un peu plus de droite. L'ADQ perdure depuis si longtemps... on pourrait peut-être l'écouter, se disent de plus en plus de gens.

Donc, c'est fini tout ça. Et l'occasion est belle de faire un pied de nez magistral à Montréal. Une ville d'ingrats, peuplé de gens de toutes les régions qui ont de la misère à revenir à la maison de leurs parents ne serait-ce que pour la veille de Noël.

Il est curieux de voir aussi que l'une des émissions de télé la plus écoutée au Québec est animé par une personne dont l'image passe très mal en région: Guy A. Lepage.

On va reprocher à l'humoriste de pontifier sur les ondes (non pas pontifier, on est plus terre-à-terre hors Montréal... disons faire la morale de façon hautaine) et d'être surtout la figure de proue de la désormais célèbre «clique du Plateau».

Même Victor-Lévy Beaulieu s’en mêle. Le diable est aux vaches.

Le Plateau, qui est si menaçant aux yeux de certaines personnes. Je ne comprends pas pourquoi. Le Plateau qui s'étend désormais sur l'ensemble de l'île selon d'où l'on habite dans la province.

Du côté de Montréal, on oppose quoi au Plateau? On oppose Hérouxville! C'est sûr que vu de même, ça n'avance pas trop le débat.

Nous sommes en train de retourner aux partages des circonscriptions du temps de l'Union Nationale. L'histoire se répète, Madame? Non monsieur, elle bégaie!

Bonne Saint-Patrick quand même! Prenez une Guinness ou une Kilkenny pour l'occasion.

vendredi 16 mars 2007

Le plaisir n’est pas une marque de yogourt

Le chauffeur de taxi qui me ramenait chez moi ce soir écoutait CKOI. Bonne idée, je n’écoute plus cette station depuis le départ de RBO. Ça vous donne une idée. Ça fait un bon 20 ans, au bas mot. Tempus fugit disait l'autre, latiniste à temps partiel.

Qui dit radio privée dit publicités. Il en a passé une qui m’a fait beaucoup réfléchir. Je sais que ce n’est pas le but visé par les commanditaires en général et ceux de CKOI en particulier.

Savez-vous qu’un bar de la Montérégie annonce ses soirées super cool (et tutti quanti, je ne me souviens plus du concept, mais y avait du boum-boum et de l'agitation comme il se doit) et vous invite à leur bar de l’autre étage. Un bar « pour relaxer, avec sept écrans géants ».

Je ne sais pas pour vous, mais moi je relaxe très peu en présence de sept écrans géants! J'ai plutôt tendance à me croire à une soirée du Super Bowl.

La pub du bar se termine avec une phrase éculée : « Au MachinTruc Bar, le plaisir est garanti. »

Ce qui veut dire en clair que si vous trouvez votre soirée plate, le patron vous rembourse vos consommations et/ou votre cover charge.

Vous voilà prévenus.

mercredi 14 mars 2007

Des hauts et débats

Je vais peut-être passer pour weird, mais je trouve que Boisclair s'est fort bien tiré d'affaires, hier soir.

Charest a été plutôt moyen, voire ordinaire (Moyen... ordinaire... C'est quoi la différence?).

Quant à Dumont... Je ne sais trop quoi en penser. Populiste à souhait, il a sans doute marqué des points. Mais il ne me rejoint TELLEMENT pas!

Un sondage express publié ce matin dans un grand quotidien (je vous laisse deviner lequel) nomme Dumont grand vainqueur de cette joute. C'était la saveur du moment, du moins. On verra demain et après demain... et le 26 mars...

Comme s'il fallait à tout prix un gagnant!

On va analyser pendant un certain temps l'histoire du viaduc de la Concorde de Dumont. Charest l'a retourné en disant qu'il était irresponsable d'agir ainsi. Il est vrai que Dumont a brandi quelque chose qui concerne la mort de citoyens québécois. C'est "touchy".

Par contre Charest qui joue les vierges offensées, c'était pas lui qui avait sorti une histoire survenue le jour même au cours du débat en 2003 pour désarçonner le premier ministre sortant? Hormis le fait que personne était mort dans ce cas-là, est-ce que cela avait plus de classe?

Cela dit dans le fond, je les ai trouvé pas trop pire. Ils ne se sont pas juste grafignés la face. Ils ont (un peu) présenté leurs programmes.

samedi 10 mars 2007

M'avez-vous "black-listé"?

Tranche de vie.

Il s'agit d'une première sans doute, à minuit quarante-cinq pile, l'unique contact en ligne de ma liste MSN s'est déconnecté me laissant seul dans le vacuum du Net.

Zéro contact sur 36. Tous fuseaux horaires confondus. Je me sens bien seul soudainement. Sans blague, je n'ai pas de souvenirs que cela me soit déjà arrivé.

Normalement je suis seul, mais il y a toujours des phares dans la nuit cybernétique. Ceux qui ne ferment jamais leur session, même durant les week-ends. Ce soir, à la veille d'un changement d'heure crucial, même eux me font faux-bond!

Le black-out durera-t-il longtemps ?

J'édite ce message à 1h43. Le black-out aura duré 55 minutes (soit une nouvelle connection à 1h40). Quelques-uns ne m'ont pas encore placé sur leur "ignore lists", louons le seigneur!

vendredi 9 mars 2007

Fin de l'alerte

Presque une semaine et je n'ai pas entendu Lionel Richie. Je crois que l'on peut lever l'alerte aux revivals.

jeudi 8 mars 2007

Où vas-tu avec tes skis?


L’homme se réveilla de bon matin. Par la fenêtre de l’autobus, le soleil plombait.

D’un viril coup de coude, il réveilla sa douce en lui disant : « Michou, il fait un froid à tuer une vache à coups de facteur éolien dehors. Je crois que je vais aller skier! »

N’écoutant que son courage et sa fierté de montrer qu’il pouvait s’aventurer sur d’autres terrains glissants que ceux de la veille, il enfila son équipement et s’assit dans le remonte-pente muni d’un billet aller seulement.

Le point culminant de sa campagne atteint (c’est une image), il se laissa glisser jusqu’au pied des pentes où une meute de reporters et photographes frigorifiés se massaient pour entendre le clip du jour.

Imaginez un seul instant le bonheur chez RDI s'il s'était pété la gueule sur la piste...

Tout ce beau monde eut le temps de reprendre la caravane juste à temps pour écouter le début de l’émission de Christiane. (Ça, je ne suis pas sûr.)

C’est ainsi qu’une autre fabuleuse journée de campagne électorale a pris son envol au Québec. N’est-ce pas merveilleux?

Photo Jacques Boissinot, Presse Canadienne ©

mardi 6 mars 2007

Arielle et la danse au poteau

"Les filles du Crazy Horse, elles savent toutes danser au poteau. C'est tellement génial et beau"

-- Arielle Dombasle, à Christiane Charette 95,1 FM
10h35

Un jour si vous êtes gentils, je vous dirai le fond de ma pensée sur l'émission de Christiane Charette.

Après tout, il faudra bien que je justifie toutes les épithètes que j'ai mis dans ma présentation...

lundi 5 mars 2007

Les choix éthiques des médias

Ceux qui auront fureté cette page depuis sa création auront noté la section « Documentaires à voir », je vous invite, voire vous incite, à tous les écouter.

Vous n’êtes pas obligé d’adhérer à toutes les thèses que vous y entendrez, mais je suis persuadé que l’écoute des films qui se trouvent au bout de ces liens vous apprendra beaucoup.

Mon « pusher » de documentaires m’a aiguillé vers celui-ci en fin de semaine. Il s’agit d’un documentaire en quatre volets diffusé à PBS sur les défis, les dérives et les dangers qui guettent le monde des médias aux États-Unis. Sur le copinage entre politique et médias aussi. Les trois premiers volets ont été diffusés en février, le dernier volet est programmé pour le 27 mars.

Si ça concerne les États-Unis, il n'est pas dit qu'au Canada, on ne vivra pas ça aussi, surtout tout ce qui s'en vient avec les nouveaux médias, les blogues, etc.

Vous pouvez donc commencer l’écoute des trois premiers documentaires en cliquant sur ce lien.

J’ai regardé le premier volet hier soir. C’est très intéressant. Il analyse l’affaire Valérie Plame et la volonté gouvernementale de connaître les sources des journalistes. Le fait qu’il faille écouter « par chapitre » est un peu déplaisant. Il faut cliquer sur le chapitre suivant aux dix minutes, genre, mais c’est très instructif.

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’aime ça, quand j’ai le sentiment de me coucher moins niaiseux que la veille.

Si ça vous tente, n’hésitez pas à commenter le tout dans les commentaires de ce message.

dimanche 4 mars 2007

Aux abris, revoici Lionel

Je croyais à une coïncidence. J’y crois encore. Je le souhaite de tout cœur.

Ce week-end, en l’espace de 24 heures, j’ai entendu deux fois le succès Say you say me, de Lionel Richie. C’est sans compter la dernière semaine où j’ai aussi entendu deux fois Hello ainsi qu’une fois Dancing on the ceiling.

Pour vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez toujours aller voir ce magnifique vidéoclip qui a pris plus d’une ride.

Mais s’il vous plaît, s’il existe un département des revivals, pouvez-vous me donner l’adresse? J’aimerais porter plainte. O.K. Une toune de Richie de temps à autre, mais cinq dans une semaine?

Il me semble qu’on a assez d’être en campagne électorale, pas besoin de nous envoyer Lionel Richie en plus…

samedi 3 mars 2007

Rumeur sur la ville

Aperçu tantôt sur Jarry, Martin en train de voler des affiches électorales d'Elsie Lefebvre pour en tapisser les murs de son bureau...

Une bière sous terre

Aperçu dans le métro passé minuit trente, une jeune fille pas trop moche, circa 20 ans, calée tranquillos dans son banc. Signe distinctif : elle boit avec un plaisir non dissimulé une bière à même la bouteille.

Sans être bondé, le wagon est occupé. Il reste bien quelques places, mais elles se font rares.

De mon siège, je jette des regards furtifs et amusés en direction du personnage. Il faut dire que l’homme au nez de brandy qui sommeille devant moi est de moindre intérêt.

Je me trouve devant un miroir qui reflète mon image, avec 19 ou 20 ans de décalage. Sans s’en douter, la jeune fille à la bouteille me retourne un portrait de moi-même. Vieux con que je suis devenu, je me souviens cette époque floue où je confondais débit de boisson et lieux publics. Ces glorieuses saoulographies au carré Saint-Louis avant que les policiers n’y viennent établir la loi et l’ordre à grands coups de matraque… Mais cela, c’est une autre histoire.

Si la buveuse impénitente a senti mon regard, elle m’a sans doute cru moralisateur (alors que je ne cherchais qu’à connaître la bière qui méritait pareille sortie publique).

Elle buvait goulûment au goulot. Sans trop se presser non plus. Chaque lever du coude imbibé d'un je-m'en-foutisme de circonstance. J’imaginais sans difficulté le pseudo sentiment de liberté qui flottait dans son esprit. « Non mais… Quel geste rebelle! Je suis entourée de vieux cons qui m’observent. Moi, je vais rejoindre deux, trois copines, la bière est chère dans les bars… Prenons un peu d’avance! »

Si sa promenade nocturne cherchait à provoquer, elle aura fait chou blanc. (NDLR : Pas tant que ça puisqu’un zouf a pris le temps d’écrire là-dessus ici même.) Sûr que ses voisins l’ont regardé à une ou deux reprises, mais je n’y ai vu aucune réprobation. Un rapide tour d’horizon me laissait même à penser que, finalement, on avait sans doute tous fait ça un jour ou l’autre.

Ah oui! Elle buvait de La Bolduc.

jeudi 1 mars 2007

Maux du jour

gastroentérite n. f.

• 1821; de gastro- et entérite

-- Inflammation simultanée des muqueuses gastrique et intestinale. Des gastroentérites.

beau-frère n. m.

1386; de beau, t. d'affection, et frère

Frère du conjoint, pour l'autre conjoint. fam. beauf.

Pour une personne, Mari de sa sœur ou de sa belle-sœur. Des beaux-frères.