Je me suis encore fait faire le coup du vin. C’est Pâques, je vais souper chez les beaux-parents. Je choisis d’apporter une bonne bouteille, un Mercurey 1er cru. Peut-être pas le vin du siècle, mais un vin dont j’avais envie de goûter et qui patientait dans mon cellier depuis un an ou deux. J’aime beaucoup les Mercurey, pour une raison sentimentale. Sachant aussi ce qu’on allait manger, je crois faire un choix judicieux.
– « Fort bien, dit la belle-mère. Mais on ne boit pas le vin que l’on nous apporte. C’est contre l’étiquette. »
En lieu et place, on s’est fait servir une piquette infâme qui arrachait la gueule et qui aurait fait des merveilles dans le radiateur de mon automobile.
Je suis de retour à la maison, délesté d’une bouteille prometteuse. Et de l’unique Mercurey de mon cellier. Je suppose que c’est la rente à payer pour remercier deux personnes d’avoir engendré ma blonde. La prochaine fois par contre, je pense que je ne vais apporter qu’un petit vin de pays sans prétention. Ils ne verront pas une hos… de différence!
dimanche 8 avril 2007
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
2 commentaires:
In vino bellefamillas
moi je leur repasse les bouteilles qu'ils m'apportent quand je les reçois...
Publier un commentaire